Ce blog a pour vocation de présenter mon opinion concernant différents actifs, les futures (crude oil, corn, CAC40...), l'or, les actions parisiennes, ainsi que les devises.
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Ma manière d'appréhender les choses se résume simplement: K.I.S.S.* !!! (Keep It Super Simple).
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mercredi 31 décembre 2008
Retour sur le marché action: quelques valeurs conseillées
dimanche 28 décembre 2008
Blackberry, l'histoire d'une révolution en marche
mercredi 24 décembre 2008
Merry Christmas
mercredi 17 décembre 2008
Apple et la MacWorld, la fin d'une belle histoire...
Hier soir avant la clôture, Apple (NASDAQ:AAPL) gagnait près de 2 %, en deça de l'ensemble des autres valeurs technologiques et du marché qui grimpait de plus de 4 % après l'historique "rate cut" des taux directeurs de la Federal Reserve. En afterhours, la firme de Cupertino a annoncé qu'elle cesserait d'être présente à la MacWorld dès l'année prochaine, la MacWorld 2009 sera donc la dernière avec Apple. C'est lors de cet évènement, organisé tous les ans en janvier à San Francisco, non loin de Cupertino, qu'Apple présente traditionnellement ses nouveaux produits. En 2007, une révolution était introduite, 6 ans après le premier iPod, il s'agissait bien entendu de l'iPhone première génération.
Mais si la MacWorld est aussi célèbre, si ce grand meeting est sujet à un buzz immense, et ce chaque année, c'est surtout grâce au CEO d'Apple, fondateur de la marque évincé en 1985, de retour aux commandes depuis 1997, Steve Jobs. Et la déception le concerne, il ne participera pas à la MacWorld de cette année, et sera remplacé par Philip Schiller. Après cette annonce, l'action a chuté en afterhours de près de 5 %, avant de se resaisir et de terminer à 92.94 $, à -2.76 %. Les spéculations se font nombreuses, Steve jobs serait-il trop malade? Il fut en effet opéré d'un cancer du pancréas il ya 4 ans, et cela fut un succès, bien qu'il soit toujorus en apparence très faible. Pour ma part, j'ai surtout peur que cela signifie qu'Apple n'a, cette fois, rien à présenter qui vaille la peine de mobiliser le CEO. Le pipeline de produits, qui fait la force de la marque à la pomme depuis des années se serait-il tari? J'estime que les risques sont grands pour qu'aucun produit révolutionnaire ne soit présenté début janvier, entre le 5 et le 9 si mes souvenirs sont exacts. Il faudra sans doute attendre le mois de juin pour découvrir de réelles innovations.
Méfiance donc pour l'action Apple pour les trimestres à venir. Jusqu'à présent relativement épargnée par la diminution de la consommation, les macs et iphones gagnant sans cesse en part de marché, il se pourrait que le ralentissement s'abatte comme sur Dell, dans une moindre mesure, et cela est globalement déjà "pricé" dans les cours. On remarque déjà que les ventes de macs ont cessé d'augmenter en novembre par rapport à l'année précédente, surotut en ce qui concerne l'iMac, l'ordinateur de bureau. Néanmoins, Apple a du cash, une montagne de cash en sécurité, pas de dettes, et son succès se confirme années après années, en même temps qu'elle migre peu à peu du haut de gamme vers de la moyenne gamme. Si une technologique survit, ce sera bien elle, à condition qu'elle conserve son génie inventif et artistique, et qu'elle renouvelle rapidement sa gamme d'iPhone ou tout le monde fera comme moi et migrera vers les concurrents, plus précisément vers Research in Motion ;).
Bons trades.
dimanche 14 décembre 2008
H.J. Heinz Company (NYSE:HNZ), does it smell good?
Traditionnellement le secteur agroalimentaire, non-cyclique, est résistant aux récessions, il est souvent qualifié de "recession-proof". Jusqu'à présent les résultats du groupe ont été satisfaisants, il faudra que cela soit confirmé lors de la prochaine "conference call", le 24 février 2009. Autre point positif, le dividende versé de manière trimestrielle. Celui-ci offre un rendement, aux niveaux actuels, de 4.50 %, ce qui se situe dans le haut de la fourchette du secteur. Le PER est lui plutôt dans le bas de la fourchette du secteur. Je le rapelle, selon Benjamin Graham, le principal inspirateur de Warrent Buffett, il faut investir lorsque le PER se trouve sous la barre de 10, nous n'en sommes plus très loin, à 12.8. Ainsi, il me semble que Heinz regroupe un bon nombre de caractéristiques propices à une prise de position pour du long terme: des activités rentables et peu sensibles à la crise, une existence de près de 150 ans, pas de "rookies" au management, un dividende correct et régulièrement augmenté, une relative sous-évaluation, un potentiel de croissance important dans les pays émergents, un potentiel baissier limité...J'espère que le titre ne tombera pas sous les 30 $, je pense garder ma position pendant plusieurs trimestres, peut-être quelques années. J'envisage un éventuel retour à 50 $ d'ici à 3 ans, cela ne me paraît pas excessif.
samedi 6 décembre 2008
Retournement de tendance pour Essilor (EF)?
Vendredi, alors que l'indice Parisien perdit 5.48 %, la seule et unique valeur en hausse fut...Essilor, avec un gain de 1.75 % à 30.28 €. Cette bonne performance a été rendue possible par l'étude menée par Fidelity, le géant de la gestion de patrimoine (assurance vie, Sicav...), qui estime que la société est bien équipée pour "poursuivre sa croissance sur le moyen terme". Fidelity a également salué la performance boursière du titre. En effet, Essilor est une valeur que l'on peut relier au secteur médical (secteur traditionnellement résilient à la crise), une valeur peu cyclique, la demande étant assez stable. C'est également une entreprise qui innove, leader sur son segment, ayant toujours un temps d'avance sur ses concurrents, c'est Essilor qui est copié, et pas l'inverse. De plus Essilor renforce petit à petit sa présence dans les marchés émergents, la répartition de son chiffre d'affaires restant cependant centrée à près de 88% en Occident.
Le semaine qui arrive sera calme sur le front des statistiques économiques, et nous pouvons imaginer qu'un rebond se mette en place. C'est en tout cas ce qui devrait arriver lundi matin sur les marchés européens, étant donné que les indices New Yorkais ont effectué un formidable retournement, le Dow Jones Industrial Average passant de -3 %, à +3 % en clotûre, alors que le chômage US est au plus haut depuis 15 ans. Bloomberg évoque le risque que la récession actuelle soit la pire depuis la seconde guerre mondiale, j'écrivais il y a quelques semaines de cela sur mes craintes à ce sujet. Quoiqu'il en soit, la bourse US est repartie en forte hausse vendredi, signal positif pour Paris lundi. Pour moi le potentiel baissier global est toujours là, toujours de l'ordre de 20-40 %, mais de nombreuses valeurs atteignent des niveaux de valorisations extrêmement faibles, inconnus depuis des décennies (comme Vivendi, mon article précédent).
Le graphique d'Essilor présente de nombreux signes de changement de cap, de retournement, le titre restant dans un canal baissier (le graphique affiché a un time frame de 3 mois). Premier indicateur, que j'utilise beaucoup, les stochastiques "lentes" indiquent clairement qu'une phase haussière est probable durant les jours à venir. Comme nous pouvons le constater sur la période récente, cet indicateur ne s'est pas trompé, il paraît alors assez fiable. Le Macd (non affiché) prépare son croisement haussier lui aussi. Les bandes de bollingers se resserent, et les paraboliques montrent la fin de la baisse. Les supports sont relativement proches, autour des 27.50 €. Tout ceci me porte à croire qu'il se pourrait que le titre bénéficie d'une amélioration des conditions de marché, et effectue ainsi un rebond vers les 33 €, puis 35 €, mais pour atteindre ce niveau, il faudra une nouvelle suffisament rassurante, et ça, ce n'est pas acquis d'avance. Petite déception concernant le dividende. Celui-ci est assez faible, un peu plus de 2 %, et ne constitue pas pour moi une incitation à l'achat. A noter que le PER reste élevé, ce qui illustre mes craintes de poursuite de la baisse au cas où les "bulls" échouaient. A noter également que le flottant du titre est considérable, il n'y a pas de très grand actionnaire, mis à part les salariés qui contrôlent environ 13 % du capital total. Essilor est donc considérée comme étant "opéable", mais dans les conditions présentes, qui voudrait procéder de la sorte? A part Warren Buffet bien entendu ;)
D'autres valeurs me paraissent intéressantes, car véritablement peu chères, c'est le cas de Vivendi, ou encore de Carrefour qui se trouve encore un peu éloigné de ses supports...
Bons trades.
lundi 1 décembre 2008
Vivendi (VIV), une valeur sous-évaluée mais...
Voici le graphique de ce soir. Mes stochastiques et le R% émettent des signals de baisse, il se pourrait que le retournement se poursuivre, j'éviterai d'entrer sur le titre avant les 20.50 € (zone de support oblique de faible importance), puis les 19 et 18 €, qui seront certainement de bons points d'entrée, bien que j'estime que le potentiel baissier soit plus important. Jusqu'où le marché va t'il glisser? La décrue du jour me paraît tout à fait logique, le rebond de la semaine dernière ayant été brutal et n'étant pas supporté par les statistiques économiques, toujours plus pessimistes.
Je m'interroge sur la gravité de la crise...Quel sera le "bottom", quand sera t'il atteint? Pour le moment, le potentiel baissier restant me semble être bel et bien là, je porterai d'ailleurs mon attention sur PPR (PP, à la vente), le début des courses de Noël ne vous semble-t'il pas mauvais? Je vois peu de clients, peu d'achats, lorsque je fais mes emplettes. Mais il est encore trop tôt pour tirer un bilan de la saison des fêtes de fin d'année, l'impression des vendeurs de quelques magasins lyonnais est assez négative, ils attendent le "grand rush" à partir de cette semaine, la question est de savoir s'il aura bien lieu...
Bons trades :)