dimanche 30 novembre 2008

Nike (NYSE:NKE), dump it !

Nike est la première marque de vêtements et matériels sportifs au monde, ses ventes étant essentiellement des ventes de chaussures de sport, grâce à l'intuition de son fondateur Philip Knight, aujourd'hui multimilliardaire. Il s'agit également d'une marque très axée sur l'international, elle est présente dans plus de 180 pays, et c'est cela qui lui a permis de continuer à réaliser de bons résultats et à poursuivre sa croissance. En tout cas jusqu'à présent. Le dividende a d'ailleurs été légèrement augmenté la semaine dernière, mais le rendement reste très faible à moins de 2 % et ne constitue pas un facteur de décision majeur.




Comme je le répète souvent, le ralentissement économique actuel ne devrait pas permetttreà Nike de poursuivre sa croissance sur le même rythme, et ses marges risquent d'être rognées, la concurrence devenant plus importante et les classes moyennes faisant plus attention à leur budget. De plus, Nike est relativement "chère payée", le PER étant supérieur à 14. Nike n'est donc pas pour moi une valeur à détenir en portefeuille, il faudrait que le PER chute autour de 10 pour devenir intéressante sellon la stratégie de Benjamin Graham, l'inspirateur de Warren Buffett. Un PER de 10 entraînerait le titre bien bas, mais ceci reste envisageable. Le marché semble écarter le scénario catastrophe, mais nous ne sommes pas à l'abri d'une rechute, et Nike serait alors une des premières victimes.






Nike a clôturé à l'équilibre vendredi, à 53.25 $, alors que les indices New Yorkais ont effectué une cinquième séance de hausse consécutive. Le titre se trouve dans l'extrémité supérieure d'un canal baissier, les stochastiques indiquent le surachat, totu comme le R%, mais le retournement n'est pas explicite. Il faudra surveiller le comportement de la valeur aux alentours des 54-55 $et éventuellement parier sur la baisse qui pourrait alors reprendre. Peut-être vaudrait-il mieux attendre une remontée plus importante vers les 59-60 $. Mon objectif est de 50 $ puis 45 $. Après le trimestre des fêtes de fin d'année, et lorsque nous connaîtrons avec précision l'état des ventes de Nike, je pourrais peut-être rajouter un objectif à la baisse. Selon moi le potentiel baissier est de 35 %, ce qui pourrait mener vers les 35 $ voire un peu plus bas, mais ce dans le cadre du scénario catastrophe. ;)

Autre action US à surveiller pour les "pessimistes", Google (NASDAQ:GOOG) qui est bien remontée la semaine dernière, juste sousl es 300 $, il manque des signaux techniques pour vendre à découvert, mais ils se pourrait qu'ils apparaissent prochainement.

Bons trades.


PS: situation graphique intéressante sur Vivendi (VIV), je détaillerai mon point de vue demain par manque de temps.


mardi 25 novembre 2008

Harmony Gold en hausse avec le métal jaune


Harmony Gold fait partie des plus gros producteurs d'or au monde, sa production étant effectuée en Afrique du Sud. Harmony fait aussi partie de la liste des producteurs d'or en difficultés, mais il faut dire que les conditions d'extraction sont devenues plus difficiles ces dernières années en Afrique du Sud. C'est d'ailleurs pour cela que la chine est devenue la pays extrayant le plus d'or en 2007. En effet, les meilleurs gisements d'Afrique du Sud tendent à se tarir, je me rapelle des pannes d'électricité il ya quelques mois, mais aussi des problèmes concernant la sécurité. Tout cela explique pourquoi Harmony Gold n'a pas profité à l'instar de ses concurrents en 2007 de la formidable hausse des commodities, et de l'or, qui a passé en début d'année la barre des 1 000 $ l'once (record historique en valeur de 1 030$/oz atteint en mars).



Alors qu'il y a deux semaines de cela, l'or ne valait que 700 $/oz. Ce mardi, le métal précieux est monté jusqu'à 830 $ en séance, et est en train de débuter une correction sous les 820$/oz, alors que les marchés Américains ont ouvert dans le vert, mais entamant, eux-aussi, une légère descente.







Sur le graphique d'Harmony Gold (celui de la valeur côtée à Paris, moins liquide que la cotation de New York), nous pouvons remarquer que la hausse a été brutale depuis le plus bas annuel à 4.50 €, et la zone de surachat est très proche. Le RSI indique que le potentiel haussier est limité à court terme, tout comme les stochastiques. Actuellement, le titre côte à 6.50 €, tantôt en terrain positif puis en négatif. Il se pourrait que le titre aille chercher ses résistances, à 7 puis 7.50 €, avant d'entamer une probable correction. Bien évidemment, il faut suivre de près les variations des cours de l'or qui influencent énormément celles d'Harmony Gold. Si ceux-ci confirment leur baisse, le titre retombera à 6 €, mon premier point de sortie, et pourquoi ne pas envisager un retour sur les supports majeurs de cet automne? Cela arrivera de manière certaine s'ii s'avère que le rebond que nous vivons en ce début de semaine est un simple rebond technique. Car contrairement à la croyance populaire, l'or ne monte pas forcément pendant les crises, lorsque les investisseurs sont forcés de liquider (course au cash), ils liquident aussi de l'or (le métal reste cependant bien moins touché que les ventes d'actions, obligations ou certaines paires de monnaie).


PS: de nombreuses valeurs sont montées trop haut ce jour, Renault, Lafarge en sont de parfaits exemples. Mais la valeur à vendre du jour est, pour moi, Google (NASDAQ:GOOG)!



jeudi 20 novembre 2008

Jusqu'où tombera Google (NASDAQ:GOOG)?


Google, le moteur de recherche le plus utilisé au monde est, comme je le répète souvent depuis quelques semaines, lorsque le titre valait 370 $, dans une phase baissière. Google pèse tout de même plus de 82 Milliards $ (à comparer avec ses concurrents: Yahoo (NASDAQ:YHOO) valant moins de 15 Mds $, ou le Chinois Baidu (NASDAQ:BIDU) avec environ 4 Mds $). Que fait google? De la publicité, de la recherche en ligne, de nombreux programmes utiles aux entreprises, aux webmasters... D'où viennent ses profits? Majoritairement de la publicité en ligne. Jusqu'à présent, la firme a mené, sous l'impulsion de ses fondateurs Sergey Brin et Larry Page (d'ailleurs actionnaires du seul constructeur automobile US "propre", Tesla Motors), des recherches intéressantes dans de nombreux domaines, et organise des challenges dotés de plusieurs millions de dollars (comme le projet 10 puissance 100). J'ai pu lire cet été que Google avait l'ambition de devenir à terme un conglomérat à l'image de General Electric (NYSE:GE), selon un journaliste d'un grand magazine économique Américain, mais pour cela, nous verrons bien. Pour l'instant, ce n'est absolument pas le cas, la firme de Mountain View vient d'ailleurs d'annoncer la fermeture de son monde virtuel en 3D, qui avait été créé pour dépasser le célèbre Second Life, et ce afin de se recentrer vers son acitivité principale, c'est à dire la publicité en ligne.




Ce vendredi, le titre amorce une légère hausse, actuellement à +0.5 % sur les 260 $, après avoir atteint un plus bas annuel hier, avec un marché extrêmement pessimiste. Je ne vois pas pour le moment de raison pouvant expliquer un rebond important, encore aujourd'hui un courtier conseille de vendre, alors que la baisse sur un an est supérieure à 60 %. Citigroup et la plupart des courtiers réduisent leurs objectifs, la croissance des ventes sur internet est au plus bas depuis je ne sais combien d'années. Bien évidemment, Google ne va pas être en mesure de poursuivre une croissance importante en 2009, même si sa position de leader va l'épargner, relativement aux autres firmes de ce domaine, car les entreprises voudront effectuer des campagnes publicitaires ciblées et efficaces, et le programme de Google est réputé pour sa qualité (et, au sortir de la crise, lorsque les dépenses de publicité reprendront de plus belle, Google sera vraisemblablement en bonne position pour réussir, elle a d'ailleurs beaucoup de Cash pour cela). La compagnie ne produit rien de concret, ne distribue aucun dividende, elle ne paraît donc aucunement une action à détenir en cette période.







Google se trouve dans un canal baissier régulier depuis le mois de mai. Les stochastiques indiquent une survente, le RSI est tout proche de le faire aussi. Je me vois donc dans l'impossibilité de donner un conseil de vente immédiat, car un rebond à court terme est envisageable, mais pour ce faire, il faudra que le marché dans son ensemble remonte fortement. Je suppose que si ce rebond à lieu, le moment sera idéal pour (re)prendre position, la seule question pour moi étant jusqu'où tombera Google. Je pense qu'un objectif de 200 $ est parfaitement atteignable, cette zone avait servi de résistance en 2005, peut après l'introduction du titre en bourse, et devrait servir de support technique et psychologique important. Un objectif de 225 $ me paraît néanmoins mieux choisi et bien plus prudent.



Petit suivi de mon conseil de vente USD/CHF hier soir. La baisse promise a eu lieu durant la nuit, mais elle n'a pas été aussi importante que je l'aurai espéré. A chaque fois que les indices boursiers tombent dans le rouge, le USD se reprend vigoureusement, le dollar US une valeur refuge, mais pour combien de temps encore? La Chine risque de ne plus financer aussi largement le déficit Américain, puisqu'elle est contrainte à relancer son économie nationale à l'aide de quelques 500 milliards $...A terme, le dollar risque de perdre beaucoup de sa valeur, j'insiste, il "risque". Et si finalement il n'était pas mieux pour les Etats-Unis que la crise soit arrivée en 2008, alors qu'ils restent la seule hyperpuissance, et pas plus tard, cela aurait certainement mis un coup d'arrêt quasi irréversible à la domination Américaine.


Bons trades, et bon week-end.



Les actions en chute libre, mais, le Dollar?


Ce jeudi soir, le NYSE et le Nasdaq s'effondrent encore une fois, aux plus bas, pratiquement aux niveaux de 2002, lorsque le marché avait enfin trouvé une nouvelle dynamique, après l'éclatement de la bulle internet.





Toutes les Blue Chips chutent, que ce soit les valeurs pétrolières, plombées par la chute du baril de light sweet crude oil, côté sur le NYMEx, sous les 49 $, alors que la consommation de pétrole diminue, ou les valeurs refuges des secteurs pharmaceutiques, alimentaires... La récession se confirme de jours en jours, les chiffres risquent d'êtres terriblement décevants... C'est dans ce contexte que le Dollar US (USD) remonte la pente. L'euro côte toujours aux alentours des 1.25 $. Je me tourne vers le Franc Suisse (CHF). Cette monnaie est traditionnellement une valeur refuge, la Suisse étant un petit havre de paix au milieu des Alpes. Le dollar remonte fortement par rapport au franc, 1 USD équivalant à 1.22 CHF, alors qu'en février le Franc Suisse avait atteint la parité!

Or, l'USD/CHF semble arriver en zone de surachat, et ce sur tous les "timeframes", c'est à dire sur le graphique mensuel, hebdomadaire, journalier, 4 et 1 heure. Nous en sommes à 1 USD=1.2242CHF. Je considère que la hausse du jour devrait connaître une surchauffe rapidement, et nous pourrions assister à une rechute provisoire cette nuit, il faudrait que les cours atteignent une résistance horizontale importante. Je me suis placé, virtuellement, sur le concours qu'organise un de mes amis sur son site videobourse.fr. Veuillez prendre cet article avec grande précaution, car voilà plusieurs mois que je n'ai pas suivi les évolutions du Forex, et la volatilité est assez impressionnante ce soir, même si les variations sont moins amples que durant les précédentes phases de débâcle boursière.






Si nous ne considérons pas de prise de position, nous pouvons tout de même constater que la seule valeur refuge sur le marché des changes n'est pas le Franc Suisse, ni même l'or, comme de nombreuses personnes l'affirment, mais le Dollar US. Gardons espoir, la baisse n'est pas interminable, et je pense avoir bien fait de minimiser mes positions et de ne m'axer que sur des valeurs non cycliques, et sur quelques ventes à découvert de courte durée. Je confirme d'ailleurs mon avis baissier sur Google (Nasdaq:GOOG), et plus généralement, sur les moteurs de recherche, Yahoo (Nasdaq:YHOO) exclu, à cause de la spéculation qui tourne autour du titre.

Bons trades.

Generale de Santé (GDS), surachetée dans un environnement baissier

Generale de Santé, le premier groupe hospitalier privé européen, vient d'effectuer un joli run haussier, passant de 7 à 12 € en un mois et demi, performance notable, étant donné l'état desmarchés financiers. Hier encore, le titre prenait plus de 10 %, tandis que les places boursières américaines clôturaient au plus bas depuis 2003. Ce matin, le titre est venu butter sur les 12 €, encore en hausse à l'ouverture. Néanmoins, le titre passe dans le rouge ,et abandonne près de 6 % à 11.05 €.


Le titre est suracheté, comme l'indiquent le RSI, et les stochastiques. Nous pourrions prendre position à la baisse, si cela est possible (la liquidité du titre est très faible, cela est dommage...), et viser dans un premier temps la zone des 10 €, qui pourrait servir de point d'entrée "psychologique". Le prochain objectif serait 8.50 €, suivi de 7 €, le point le plus bas de l'année, point cependant très bas, je doute qu'il soit atteint durant les prochains mois.


Bons trades.



mardi 18 novembre 2008

Coca Cola Company (NYSE:KO), appetizing?


A l'image de Danone que j'ai analysée la semaine dernière, Coca-Cola revêt un caractère défensif durant ces temps incertains. Tout le monde connait Coca Cola et ses produits, un des symboles de la mondialisation. J'avais émis une préférence envers Pepsi (NYSE:PEP) il y a quelques semaines, mais il semblerait que Coca Cola résiste mieux au ralentissement, étant plus solide. Pepsi sera plus intéressante une fois que l'effet de la crise se sera estompé, car la firme bénéficie d'un potentiel de croissance immense (Coca Cola réalise une majeure partie de son chiffre d'affaires hors des Etats-Unis, contrairement à Pepsi qui reste centrée et dépendante du marché Américain). Au niveau des produits, Pepsi a une meilleure réputation, surtout chez nous, car elle est propriétaire de grandes marques comme Tropicana, alors que Coca Cola fait immédiatement penser à "sucres", ou ce genre de préjugés, souvent vérifiés (le groupe possède cependant Minute Maid). 





Le dernier trimestre, Pepsi a déçu le marché, avec des profits en baisse de 10% et un plan de licenciement (rien de dramatique cependant), alors que Coca Cola a plutôt bien performé, bénéficiant de sa structure internationale. Bien entendu, le management de Pepsi a compris quelles étaient ses lacunes et a annoncé un plan d'investissement en Chine de 1 Milliard $ (encore une fois, pepsi dispose d'un potentiel de croissance important, je me répète, mais cela est très important; sur 10 ans, Coca Cola abandonne un peu de terrain, alors que Pepsi gagne 35 %). Bon point pour les deux valeurs, la pression pesant sur leurs marges a disparu en même temps que l'effondrement des cours des matières premières. Aujourd'hui, les principales causes qui ont plongé Coca Cola dans le rouge sont les dégradations d'analystes sur la valeur, et le secteur, UBS par exemple a un avis "neutre" et un objectif à 55 $, exactement comme Credit Suisse.







Voici le graphique de KO à l'ouverture, quand le titre abandonnait 4 % sur les 42 $, proche des plus bas annuels à 40.29 $. Le petit support des 42 $ a bien résisté lors de cette séance volatile. Deux supports important soutiennent le titre, à 40 $ puis 38.50 $. Le RSI ne donne pas d'indications claires, mais les stochastiques et le %R suggèrent que le titre est proche de la survente; le Macd se trouve au-dessus de sa ligne de signal, mais en secteur négatif. Le dividende frôle les 3.5 % annuels, ce qui est acceptable, et légèrement supérieur à celui de Pepsi. Une prise de position au contact des supports semble être une action réfléchie et comportant globalement peu de risques, surtout pour un investissement. Pour des trades intraday, la valeur est assez facile à suivre, je l'ai fait aujourd'hui, à chacun d'agir en fonction de ses techniques.





Enfin, je mentionnerai Warren Buffett. L'investisseur légendaire détient précisément 200 millions d'actions KO, soit 8.6 % du capital total, et 15 % du portefeuille de Berkshire Hathaway. Warren Buffett va, durant les prochaines semaines, devoir faire part de ces récents mouvements sur les actions US, et il sera intéressant de voir ce qu'il fait de Coca Cola, sans doute pas de changements mais sait-on jamais...Chaque fois que l'on découvre ses récentes prises de position, ses ventes, les titres concernés réagissent et vont dans la même direction que Buffett au cours de la séance. Petite note à propos des actions Berkshire Hathaway, les classes A (BRK.A), les actions les plus onéreuses qu'il soit, ont clôturé pour la seconde fois d'affiler sous les 100 000 $, un plus bas depuis octobre 2006, et les classes B (BRK.B), ont frôlé la barre des 3 000 $, peut-être pourrais-je un jour me positionner sur ce titre... Ce jour viendra.


Bons trades :)








lundi 17 novembre 2008

Apple (NASDAQ:AAPL) peut-elle faire mieux que résister?



Bien mauvaise journée sur les places boursières mondiales, encore une fois, mais relativement calme. Le Dow Jones a abandonné 2.63 %, le Nasdaq terminant à -2.29 %. Apple a terminé, avec le marché, à 88.14 $, en baisse de 2.33 %. Apple est une valeur catégoriée comme cyclique, et comme je le répète souvent, il vaut mieux éviter de s'exposer sur ce genre de valeurs. Il y a bien évidemment des exeptions, et Apple pourrait être l'une d'entre elles, voilà pourquoi j'aborde le titre aujourd'hui.






Le titre consolide, autour des 90 $, après être sorti d'un canal baissier, qui a divisé les cours par deux. Techniquement, Apple se rapproche d'un support clé, autour des 85 $, point à partir duquel le titre est toujours reparti à la hausse. Les stochastiques, lentes et courtes indiquent un probable retournement à venir, à court terme. Si jamais cette zone est testée à nouveau, et qu'elle résiste encore une fois, alors il ne faudra pas rater l'occasion, un rebond vers les 100, puis 110 $ étant facilement réalisable. Ne pas hésiter cependant à placer un stop loss, car il s'agit là d'une valeur vraiment volatile.




Pourquoi Apple serait-elle une exeption?
Premièrement parcequ'elle parvient à vendre toujours plus. Alors que le marché des iPods tend à saturer, la firme s'affirme sur le marché des mobiles,  et grignote sans cesse lees parts de ses concurrents dans le domaine des ordinateurs (surtout laptops). Les dernières estimations de ventes sur le trimestre actuel sont satisfaisantes, mais il faudra attendre la période de Noël pour que la tendance se confirme. Ensuite ,de très nombreux analystes recommandent la valeur, encore aujourd'hui Piper Jaffray a confirmé son conseil d'achat, avec un objectif ambitieux (utopique?) de 250 $. Très clairement Apple est la mieux positionnée dans son secteur pour faire face à la crise, elle fabrique des produits de qualité, et surtout, à la mode, et touche un public de plus en plus large.

Soyons donc prêts à nous positionner sur Apple, et n'hésitons pas à liquider au plus vite afin d'aller s'abriter sous des cieux plus cléments.


Bons trades.

vendredi 14 novembre 2008

Scor Se (SCR), excès de hausse?

En ce dernier jour de semaine, Le Cac40 reste en hausse assez importante, rattrapant le rebond que Wall Street a effectué la veille. Cependant, les indices Américains ont ouvert dans le rouge, ce qui limite notre rebond, et commencent même à plonger de plus de 2 %. Sur la place parisienne, certaine valeurs effectuent une séance assez ample, comme Nyse Euronext, Vallourec, et Scor SE. Il serait logique le marché parisien limite son mouvement haussier, imitant Wall Street, mais attention, nous ne sommes pas à l'abri de changement de situation brutal, comme lors de la séance de jeudi.


Scor Se gagne 10.36 % à 14.78 €. Il s'agit du plus important réassureur français effectuant la très large majorité de son chiffre d'affaires en Europe et Amérique du Nord. La valeur a bien entendu souffert ces derniers mois, mais globalement moins que les autres assureurs et réassureurs. En effet, la société est parvenue a conservé ses marges et a démontré qu'elle n'était que très faiblement exposée aux actifs à risques, peu exposée à Lehman, AIG et autres. De plus, les agences de notation, telles que Fitch et S&P ont relevé la note de crédit du groupe en aout et septembre.







Depuis fin octobre, Scor effectue un beau parcours boursier, gagnant près de 50 % depuis le 29 octobre, lorsque que le cours avait franchi les 10 € à la baisse. Comme nous pouvons le constater sur le graphique, il se pourrait que la hausse soit un peu trop rapide, et nous pourrions donc envisager de vendre. Le RSI n'est pas encore suracheté, il reste donc un léger potentiel de hausse à court terme, qui ne devrait pas mener le titre plus haut que 16 €. Les stochastiques, quant à elles, sont surachetées. J'estime qu'un retour vers le cours d'ouverture de ce vendredi, à 13.21 € est envisageable à court terme, voire un retour à 11 €, mais cela nécessitera un climat boursier dépressif, je considère qu'il serait plus prudent de ne pas avoir un objectif aussi ambitieux.

Bons trades.

jeudi 13 novembre 2008

The Bull is Back!



Encore une séance terriblement volatile qui se termine, cette fois-ci, en territoire positif. L'ensemble des valeurs US a grimpé très fortmeent, nous avons eu droit à notre rallye hebdomadaire habituel en quelque sorte...Le S&P 500 cloture sur les 911 points, à +6.92 % après avoir atteint son plus bas en 5 ans, le Nasdaq à + 6.50 % et le Dow Jones revient aux niveaux de mardi, en hausse de 6.67 %.




La performance du jour est très significative, le rebond s'est effectué lorsque le point le plus bas a été atteint. Cela signifie une chose importante: les acheteurs sont là, ils sont près à saisir les affaires qui se présentent à eux. Ils attendent les niveaux les plus attractifs possibles et souhaitent revenir sur les marchés actions/obligations. Et comme nous l'avons vu, ils ne voudraient surtout pas rater le nouveau départ. Le rallye de ce soir pourrait être causé par une vague d'achat par les instituions financières sur le tracker du S&P500, mais cela reste à prouver...Cependant, je pense que nous allons encore avoir des mois, de longs mois, d'instabilité boursière, de dégradation des conditions économiques, de hausse du taux de chômage...La baisse de la consomamtion qui apparaît dans les statistiques est celle causée par le prix du pétrole cet été principalement, nous risquons d'être vraiment déçus prochainement des chiffres qui, tout porte à le croire, seront de plus en plus mauvais.


Que pensez alors du rebond du jour, surtout mené par le secteur de l'énergie, des matières premières? Où nous mènera t'il? Certainement pas très loin, nous pouvons imaginer un retour du Dow Jones sur les 9500 points par exemple, mais une chose est certaine, l'instabilité va se poursuivre. Certaines actions sont intéressantes, les valeurs solides qui me tiennent à coeur, comme Procter & Gamble (NYSE:PG), Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) confirment leur force. Nous pourrions par ailleurs profiter du rebond pour envisager des ventes à découvert sur des entreprises qui ne seront vraisemblablement pas épargnées, je pense à Nike (NYSE:NKE), ou Google (NASDAQ:GOOG), toutes deux des valeurs qui n'ont pas atteint mon point d'entrée pour effecteur une "short sell" avant la récente décrue. Nike connaitra des temps difficiles car les consommateurs n'auront plus besoin d'avoir 10 paires de baskets ( ;) ) et Google parcequ'il est probable que son chiffre d'affaires s'arrête de croître aussi rapidement, tout comme ses revenus. Mais, pour ces deux valeurs, il est trop tôt, les cours sortent à peine des zones de support et de survente, attendons donc. A suivre également Activision-Blizzard (NASDAQ:ATVI) qui sort deux nouveaux opus de ses plus célèbres franchises en cette fin de semaine. Pour moi la valeur est un "buy" si jamais il est possible de l'avoir autour des 10 $.







Pour terminer, je parlerai d'Hermès (RMS), analysée hier. Mon scénario était juste, pou la petite histoire, je fus même en avance sur Reuters de près de trois heures. Le titre a franchi ma résistance à 128 €, durant quelques minutes, avant de retomber à 117 €, et d'abandonner aujourd'hui près de 7.50 %, pour terminer à 108.35 €, en limitant la casse. Il apparaît donc que la hausse technique (Short Squeeze) se soit arrêtée. Certains voudront peut-être viser un des deux supports proches et importants que sont les 100 puis les 90 €, je considère cependant qu'il vaut mieux sécuriser ses profits dans pareilles conditions. J'attendrai des signaux plus clairs pour me repositionner, la valeur conserve tout son intérêt. D'après Challenges, la famille des descendants du fondateur de la maison Hermès sont les seuls à avoir réussi a augmenter leur fortune du top10 en France, cela mérite d'être salué.



N'hésitez pas à me demander des éclaircissements. Bons trades.

mercredi 12 novembre 2008

Hermès (RMS) atteint des sommets


Alors que la bourse persiste dans sa morosité avant l'ouverture de Wall Street, Hermès monte pour la 5ème séance consécutive et côte 115 € en hausse de plus de 7 %. Cette situation contraste fortemement avec celle de ses concurrents du secteur du luxe, pénalisées par les menaces qui pèsent sur la consommation et sont tous plus ou moins proches de leurs plus bas annuels. Pour la première fois en 10 ans, les ventes des marques de luxe devraient diminuer en 2009, mais Hermès pourrait passer au travers du ralentissement car la marque est axée sur le haut du segement, axée vers les plus fortunés, ceux-ci étant traditionnellement les moins sensibles aux récessions.





Hermès est avant tout une entreprise familiale, 72 % de la capitalisation est contrôlée par la famille du même nom. Ceci réduit donc énormément le flottant du capital. D'après ce que j'ai pu lire, environ 8 % des actions Hermès ont été empruntées, principalement pour effectuer des ventes à découvert. Or, les personnes ayant misé sur une baisse se trouvent dans l'obligation de racheter dans la panique, ceci n'est pas sans rappeler la récente envolée de Volkswagen. On le remarque bien dans les cours intraday, très souvent la hausse se fait dès le début de la séance, et le titre reste globalement stable jusqu'à la fermeture. Hermès est une des rares valeurs en hausse cette année en France, et il se pourrait qu'elle intègre prochainement le Cac40, peut-être en 2009, ceci sera encore un point bénéfique pour l'entreprise. De plus, une rumeur a enflé ces dernières années, et particulièrement au printemps. La rumeur serait que la famille contrôlant le groupe pourrait le vendre à un rival plus grand, comme LVMH, voire PPR. Mais à chaque fois, le Pdg Jerome Guerrand (descendant du fondateur thierry Hermès) a rappelé son attachement au groupe familial, excluant toute diminution de la part que détient sa famille.







Cependant, l'action se rapproche de son plus haut historique, à 118.80 €, qui fera office de première résistance, la hausse pourrait être stoppée à ce niveau ou à l'approche de celui-ci. Les stochastiques sont surachetées et le RSI passera en zone de surachat si la hausse se poursuit. Je serais donc de l'avis de tenter une vente à découvert, le problème étant la très faible portion du capital en circulation. Peut-être pas à l'immédiat, à 115 €, mais plus tard, au contact des résistances à 119 puis, plus idéalement 121 et 128 €. Ce dernier niveau me paraît difficile à dépasser, mais tout reste possible étant données les conditions techniques assez particulières. Rappelez vous lorsque que Volkswagen a quadruplé...Mais la situation était encore plus difficile, j'ai donc bon espoir que la "hausse technique" s'arrête d'ici à la fin de la semaine ou le début de la prochaine, et les choses normales pourront reprendre leur cours, n'oublions pas que les fondamentaux sont totalement oubliés dans le cas présent.



Bons trades, n'hésitez pas à m'indiquer des actions vous paraissant intéressantes.

PS: il est 16.15, Hermès continue de grimper en très forte hausse sur le marché Parisien qui lui plonge dans le rouge. Hermès est vraiment impressionnante, les ressemblances avec le cas Volkswagen se confirment.

mardi 11 novembre 2008

Johnson & Johnson (NYSE:JNJ): Load up!


Ce mardi 11 novembre, la débacle continue sur les places boursières mondiales, Tokyo perdant 3 %, Paris 4.30 %, et New York abandonnant peu après l'ouverture 2.5 %. Johnson & Johnson est un composant du Dow Jones, une firme pharmaceutique colossale d'une capitalisation de plus de 160 Milliards $, qui compte Warren Buffett au rang de ses actionnaires. Berkshire détient 2.2 % du capital de johnson & Johnson, ce qui représente plus de 6 % de son portefeuille. Très prochainement, dans quelques semaines tout au plus, nous saurons ce qu'à décider de faire Warren Buffett au sujet de cette position, cela sera important pour l'avenir du titre. Je me permet de rapeller que Berkshire Hathaway a une moyenne de 25 % de gains annuels sur ses placements boursiers, soit près de deux fois la progression du S&P500.





Johnson & Johnson fait partie des valeurs les plus solides, elle n'est pas cyclique et offre un rendement correct de 3 %. Le titre perd aujourd'hui plus de 3 % , sur les 58 $ avec le reste du marché, et suite aux déceptions d'un nouveau médicament, le rivaroxaban. 
Techniquement, nous pouvons voir que Johnson approche de ses supports et la probabilité d'un rebond augmente de jours en jours. Le premier support se trouve à 57.50 $, mais celui des 55 $ est bien plus solide, tout comme celui des 50 $, mais il est peu probable que ce niveau soit atteint dans l'immédiat. Le RSI n'indique pas la survente, j'apprécierais donc une poursuite du mouvement baissier en direction des supports afin de pouvoir ouvrir une large position. Le croisement au niveau des stochastiques est haussier, tout comme les paraboliques, alors que le MACD est assez indécis. Prendre position rapidement me semble être une opportunité, nous pourrions fixer un objectif très court termiste à 60 $ puis 65 $.







Et pour le long terme me diriez-vous? Johnson & Johnson dispose d'un important pipeline de traitements arrivant phase III, et se trouve ainsi être ressemblante à Pfizer (NYSE:PFE), une autre action figurant dans ma liste de mes valeurs préférées. Le dividende est légèrement moins important, mais la visibilité à court et moyen terme est meilleure. Pfizer a été dégradé récemment par Goldman Sachs (NYSE:GS) à cause du manque de nouveaux produits, ce qui est parfaitement vrai, les 5 prochaines années pourraient être difficiles avec l'expiration du brevet du Lipitor, principale vente de Pfizer. Mais, ce que l'on remarque, c'est que ces pharmaceutiques ont bien résisté à la crise, et parviennent généralement à dépasser les attentes des analystes. De plus, le risque de l'effondrement de ces groupes est quasi nul, les risques sont bien moins élevés que pour les banques, ou les malheureux constructeurs automobiles...J'ai quelques craintes concernant les futures agissements du la nouvelle administration US envers les pharmaceutiques, qui sont présentées comme les grandes perdantes de l'élection avec les pétrolières, mais il est encore bien trop tôt pour statuer là-dessus. Mais globalement, Johnson, Pfizer, Lilly (NYSE:LLY), me semblent être bien armées pour les prochaines décennies.


Bons trades.






lundi 10 novembre 2008

Groupe Danone (BN), un bon placement?


Alors que les marchés US terminent dans le rouge vif ce soir, j'en viens au groupe Danone, grâce à une suggestion d'un lecteur. Comme vous le savez, Danone est l'un des plus grands groupes agroalimentaires mondial, avec Kraft (NYSE:KFT), Unilever ou encore PepsiCo (NYSE:PEP). Le groupe est surtout leader mondial des produits laitiers. En début d'année, le titre a fortement souffert à cause de l'envolée des prix des matières premières et agricoles, ce qui a eu pour conséquence d'augmenter considérablement les coûts de fabriquation, et de transport. Désormais, la compagnie n'a plus ce soucis mais elle doit faire face au ralentissement dans des pays comme la France ou l'Espagne, et subit une forte concurrence de Yoplait notemment. Vendredi, Moody's a abaissé sa perspective de notation sur le Groupe Danone, mais cela n'a eu que peu d'échos. Les résultats trimestriels ont été en ligne avec les attentes, et les objectifs 2008 ont été confirmés. Moins d'optimisme cependant pour 2009, en prenant en compte le ralentissement économique et l'éventuelle stabilité des prix des matières premières.







Les dernières réactions de courtiers ont été positives, Dresdner et Crédit suisse conseillent l'achat et ont pour objectif les 55 €. Le rendement est correct, autour de 2.75 % et les perspectives de croissance reste assez importante, et l'entreprise est solide, elle réalise déjà une très large partie de son chiffre d'affaires dans des pays émergents et est donc relativement moins dépendantes de la conjoncture dans les pays développés que certaines de ses concurrentes. Depuis un mois, le titre évolue dans un range compris entre 40 et 46 €, et se trouve ce soir à 44.29 €. Le  Macd indique qu'un retournement de situation est en cours, mais les stochastiques ne sont pas idéalement positionnées. Ainsi, j'estime qu'un achat dans la fourchette basse de ce range, c'est à dire autour des 40-41 € serait un bon point d'entrée (en cas du cassage de ce support, le prochain se trouve vers 35.50 €). 


Sur le long terme la société est intéressante, elle est considérée comme défensive, car les produits qu'elle fabrique ne sont pas cycliques. De plus, par le passé, quelques rumeurs d'OPA ont circulé, mais rien ne s'est concrétisé, mais peut-être qu'un jour...En effet, il n'y a aucun actionnaire majoritaire, aucune position ne dépassant 10 % du capital total, et une OPA reste du domaine du possible, bien que j'en doute, peu de groupes étant capables de réaliser une telle acquisitions. Etre un titre "opéable" n'est bien évidemment pas le seul avantage de Danone. Ses produits bénéficient d'une bonne image auprès du public, et sont réputés pour leur qualité. Ainsi, pour moi, Danone est un "BUY" dans la mesure où il est possible d'obtenir un discompte, idéalement de 10 %. Ensuite, je suggère de liquider une fois la fourchette haute du range atteinte, mais les plus optimistes garderont plus longtemps.

A suivre, bons trades.




vendredi 7 novembre 2008

Wells Fargo (NYSE:WFC), entry price?


Wall Street est en jolie hausse ce jour, + 2 % pour tous les indices, ce qui entraîne le CAC40 à + 3%. Les places boursières sont tirées par la bonne performance des valeurs pétrolières qui profitent d'un rebond substanciel des cours du brut vers les 62 $ sur le Nymex. 
Après trois jours de baisse, il semblerait que les investisseurs tentent leur chance, après la publication des plus mauvais chiffres du chômage depuis 1994. En octobre, 6.5 % de la population active Américaine était au chômage, cela devient vraiment grave...En regardant les indicateurs techniques de grands indices, on remarque que le rebond a sans doute été un peu brutal, je crains que les "bears" reprennent le pouvoir. Certaines actions paraissent en surchauffe ce soir, nous pourrions profiter de quelques ouvertures de positions "short". La hausse du jour peut s'expliquer par la quasi certitude qu'a le marché en ce qui concerne une nouvelle baisse des taux en décembre, lors du prochain metting des responsables de la Réserve Fédérale.





J'en arrive à Wells Fargo. La banque Californienne est un des seuls établissements ayant réussi à continuer de réaliser des profits importants. A noter, le tout récent accord avec Wachovia, qui va aboutir sur une acquisition réalisée par Wells, qui profite de la crise pour effectuer des opérations à faible coût. Je vois plutôt cette acquisition comme un sauvetage de la très tourmentée Wachovia...Quoiqu'il en soit, Wells Fargo va lever près de 11 Milliards $ d'actions ordinaires à un prix de 27 $ pour financer l'opération. Bien entendu la capitalisation de la banque a chuté de près 10 % après l'annonce du prix de la mise en vente des nouvelles actions. Cette opération va causer une importante dillution. Encore aujourd'hui Wells Fargo abandonne environ 5 % à 27.30 $.


En préséance le titre a chuté à 27 $ et semble y a trouvé support. Ce niveau est un niveau clé, qui a servi de support à de multiples reprises cette année. Les stochastiques entrent en zone de survente ainsi que le Willaim Percent's Range (un indicateur que j'apprécie, il complète les stochastiques et le RSI). Le RSI est baissier mais il reste encore de la marge avant la zone de survente. Il se peut qu'un rebond se produise à très court terme en direction des 30 $ voire mieux que cela, peut-être 35 $, mais je pense qu'il serait plus prudent, étant données les conditions de marché actuelles, d'attendre que le titre atteigne les 25 $, où se trouve un autre support important. Mon prix idéal serait 20 $, mais Wells Fargo tombera t'elle jusque là? J'en doute, mais à 20 $ Wells Fargo serait une occasion en or, mais dans l'immédiat elle paraît légèrement surévaluée par rapport à ses paires, qui, il est vrai, n'ont pas aussi bien performé cette année. 







Certains interprètent la réalisation de cette opération passant par le marché, sans intervention de l'Etat ou autre fond de secours, comme un signe encourageant, mais je persiste à croire qu'un meilleur moment aurait pu être choisi...Pour terminer, je rajouterai que Warren Buffett est actionnaire par l'intermédiaire de Berkshire Hathaway, à hauteur de 8.7 %, ce qui en fait le plus grand actionnaire .Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'encore une fois, Warren Buffett avait choisi la bonne valeur en exerçant tout son (simple) génie.


Bons trades.


Mise à jour du 10 Novembre:

Wells Fargo a effectivement atteint les 30 $ brièvement. La valeur cède désormais du terrain avec toutes les autres financières. Cependant, Wells bénéficie d'un nouveau point positif: Crédit suisse a ajusté sa recommandation sur le titre, passant de neutre à surperformer avec un objectif de 38 $, et a émis des propos confiants pour 2009/2010.



mercredi 5 novembre 2008

La bourse persiste dans ses excès


Le nouveau président des Etats-Unis est désormais connu, et il s'agit bien évidemment de Barack Obama. Je lui souhaite bonne chance, et j'espère qu'il sera capable de tenir ses promesses et de redresser la situation économique. Hier les indices Américains prenaient tous plus de 3 %, et aujourd'hui la réalité s'est rappelée au bon souvenir des investisseurs...Les trois indices majeurs ont tous cédé plus de 5 %.

Comme je l'écrivais, son élection était déjà intégrée dans les cours, la surprise qui aurait pu entraîner une hausse aurait été la victoire de son opposant républicain. Mais je doute que la séance se soit de toute façon terminée dans le vert s'il eut été élu, étant donné les statistiques économiques de premier ordre catastrophiques. Tout d'abord l'ISM des services. Celui-ci indique une contraction de l'activité en octobre, il se trouve à 44.4 points contre 47.5 anticipés. Il va sans dire que cela ne présage rien de bon pour la fin de l'année, les services étant bien entendu le premieur secteur d'emploi. L'autre statistique va de paire avec celle-ci, il s'agit de la forte hausse attendue du chômage. L'étude mensuelle menée par ADP est sans appel, les suppressions d'emplois sont en très forte augmentation, et le gouvernement risque bien de confirmer ces mornes prévisions vendredi...



La date de la publication des résultats de Ralph Lauren (NYSE:RL) que j'avais annoncée pour jeudi a en fait eu lieu ce matin, à ma grande surprise, mon information était erronée. Le trimestre a été très bon, l'EPS a été de 1.62 $, les prévisions de Wall Street ont été battues de 30 %, c'est donc très bon. La firme de Madison Avenue confirme ses objectifs pour l'année, mais attention, elle met en garde pour la suite: les consommateurs achètent moins, et cela devrait se ressentir les trimestres prochain, je suis d'ailleurs inquiet pour la saison des fêtes de fin d'année...A cause de ce pessimisme, j'écarte une prise de position à la hausse sur le titre pour le moment. Si une occasion de vente à découvert se présenterait, les risques de perdre devraient être assez limités.






Une autre valeur qui me paraît promise à des séances difficiles, Google (NASDAQ:GOOG). Le ralentissement économique se précise de jours en jours, la récession semble inévitable, et il faudra encore un certain temps avant que les choses bougent vraiment à Washington. Il semblerait donc logique que les budgets publicitaires des entreprises soient grignotés, ce qui mènerait vers une réduction des marges, des profits de Google. Le titre a terminé en très forte baisse aujourd'hui, à -7 %. J'ai été très tenté de prendre position à la baisse ces derniers jours, sur les 370 $, mais je n'ai pas osé, et le titre côte désormais 339 $. Vous me direz que Google est le meilleur publicitaire en ligne, c'est en tout cas un des plus sophistiqués, et ceci pourrait diminuer l'impact de la crise sur ses activités. Il n'y a cependant pas de point d'entrée idéal à l'immédiat (pour un short trade bien entendu :)  ), je ne peux que recommander le titre, comme le font les courtiers, à sous-pondérer. J'aimerais voir le titre monter entre 370 et 400 $, pour pouvoir étudier une prise de position, pour ensuite viser les 320 $, voire beaucoup plus bas. Car, pour moi, ce type de compagnies (aussi talentueuses soient-elles), ne produisant rien de concret, rien de solide, ne distribuant aucun dividende sont celles qui présentent le plus de risque d'être abandonnées par les investisseurs, se dirigeant plutôt vers des blue chips à fort rendement, du type Pfizer ou Preferred Shares (certaines banques, et oui, certains n'ont pas froid aux yeux, mais regardez la performance de Wells Fargo ou de JP Morgan sur l'année, cela est bien meilleur que le S&P500!), ou en tout cas, vers des entreprises plus diversifiées, et moins cycliques, comme Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), Procter & Gamble (NYSE:PG), 3M (NYSE:MMM), General Dynamics (NYSE:GD), et j'en passe...







Je tâcherai d'analyser de manière concrète et graphique Google ou Ralph Lauren plus tard dans le mois. Je me permet de vous transmettre une news qui n'est pas liée au marché, mais plutôt aux traders et autres passionnés de la bourse. Gordon Gekko will return!  J'ai d'ailleurs adopté une de ses citations en tant que Quote of The Week.
Il semblerait que le héros du film de 1987 "Wall Street" (joué par Micheal Douglas) va reprendre du service, la crise financière servant de décor à l'action. Au moins une bonne nouvelle, non?


Bons trades :)