jeudi 30 octobre 2008

Thalès (HO), la rumeur n'était pas infondée.


Une fois de plus, la rumeur circulant dans les couloirs de la bourse se concrétise. Thalès avait grimpé de plus de 8 % en sséance lundi suite à l'annonce d'une prise de participation de EADS dans le groupe militaire Français. Il s'agissait en fait d'acheter les 20.8 % que possède Alcatel Lucent. Cette rumeur a été démentie, mais...ce jeudi, Alcatel, lors de la présentation de ses résultats (encore des pertes, toujours des pertes...) contribue finalement à hâtiser la spéculation. Le groupe étudie toutes les options possibles, y compris une cession de certains actifs, dans l'intérêt des actionnaires. Il semblerait que le management qui se met en place ait l'intention de changer le cours des choses, il pourrait être tenté de lever du cash, et quoi de plus simple que de céder sa participation dans Thalès à un court intéressant? La participation d'Alcatel dans Thalès s'élève à environ de 1.3 milliard €, Thalès côté ce soir 32.37 €.

Les candidats à un éventuel rachat ne sont pas très nombreux si on ne considère que des repreneurs européens, le secteur de la défense tend à se consolider. Nous pourrions toutefois imaginer un intérêt provenant d'un groupe Américain, peut-être General Dynamics (NYSE:GD, une valeur intéressante récemment citée dans un article sur Forbes.com), mais j'en doute, de plus cette entreprise a des réserves de cash peu importantes...Les repreneurs possibles seraient EADS, qui a officiellement nié avoir cette intention. Un autre nom figurant sur la liste des candidats potentiels est le britannique BAE qui dispose de plus de 3 milliards £, soit environ 3.75 milliards €. Le repreneur le plus probable serait Dassault Aviation, qui dispose des réserves nécessaires et qui en a formulé le souhait récemment. Pour la petite histoire, EADS est au capital de Dassault à hauteur de 46 %. Reste à savoir si Alcatel vendra sa part ou non, et si les repreneurs seront d'accord sur le prix...à suivre. En tout cas, cela nous indique que certaines entreprises sont à nouveau prêtes à prendre des risques et à investir massivement dans leurs paires, rassurant.


Vous avez sans doute entendu parler du contrat des ravitailleurs de l'US Air Force. Et bien sachez qu'un contrat potentiellement encore plus important sera décerné d'ici à trois ans. Trois firmes sont dans la bataille, BAE, General Dynamics, et Lockheed. Le contrat concerne le remplacement du véhicule militaire "basique" de l'armée US, le HUMVEE qui a déjà plus de 20 ans de service derrière lui. Il portera sur au moins 60 000 véhicules, sans doute beaucoup plus, et devrait valoir au minimum 25 Milliards $ d'après mes calculs (actuellement, l'armée dispose de 160 000 HUMVEE). Le prix unitaire de chaque véhicule aurait du être de 250 000 $, or d'après les dernières estimations il devrait avoisinner les 420 000 $. Il sera intéressant de suivre les évolutions de cette actualité, celui qui remportera l'appel d'offre disposera de plusieurs années de ventes assurées. Je considère que General Dynamics dispose d'une certaine avance sur ses concurrents, car la firme a formé une alliance avec le fabriquant de l'actuel HUMVEE. Et puis, il s'agit d'une société Américaine, cela influencerait mon choix...Rendez-vous dans 3 ans.





Bons trades.

mardi 28 octobre 2008

Eli Lilly (NYSE:LLY), good buy?



Eli Lilly est une grande pharmaceutique Américaine basée dans l'Indiana. Les derniers trimestriels, bien que dans le rouge à cause d'une charge passée sur le Zyprexa (médicament contre la schizophrénie, et le produit le plus vendu par Lilly) ), laissent transparaître une hausse des ventes. Sur le site de la firme, je vois qu'un certain nombre de médicaments sont en phase d'approbation par les autorités Américaines, des traitements contre le diabète, de nouveaux contre la schizophrénie, ou encore, ce qui est assez intéressant, un traitement contre les troubles bipolaires. Le "pipeline" de produits en phase de test est important, notemment des traitements contre la maladie d'Alzheimer qui sont en phase II et III. Le seul obstacle, si je puis dire, à la mise en circulation de ces nombreux produits, est le temps nécessaire à leur approbation, qui dure en général 10 ans.
Par ailleurs, Lilly a annoncé récemment la future acquisition de Imclone (NASDAQ:IMCL) pour 6.5 milliards $, qui effectue des recherches prometteuses sur le traitement du cancer. Mais un processus de blocage a été lancé par des actionnaires désireux d'avoir plus d'informations concernant le rachat. Les variation du titre à l'immédiat sont donc assez incertaines, les rumeurs et autres nouvelles pourraient les influencer fortement.



Alors que le titre évoluait autour des 50 $, la chute, en même temps que le marché dans sa globalité, a été de plus de 35 %, le support des 45 $ n'a pas résisté. Désormais, il semblerait que Lilly se stabilise autour des 30 $, le titre a d'ailleurs terminé hier à 30.40 $, en chute de 4 %. La zone de survente est très proche, et le MACD tend à indiquer un retournement, tout comme les paraboliques. Il se pourrait donc qu'il y ait une opportunité à court terme sur le titre, si la zone des 30 $ parvient à stopper la pression vendeuse. A plus long terme, je pense que l'entreprise a toutes les cartes en main pour réussir, de nombreux traitements en phase d'approbation, un dividende offrant un rendement de plus de 6 %...Pfizer, qui est une de mes pharmaceutiques préférées distribue encore un plus gros dividende, mais ils n'ont qu'un seul et unique produit en phase d'approbation, dans 5 à 10 ans, ce nombre devrait radicalement augmenter avec des produits révolutionnaires. Pfizer semble donc également faire l'affaire sur le long terme. 
Il faudra néanmoins se préparer à une éventuelle (pour ne pas dire probable) poursuite de la baisse, mais celle-ci sera déterminée par les nouvelles de l'entreprise et de l'économie Américaine. Nous devrons d'ailleurs suivre en détail le rapport de la Federal Reserve, qui selon toute logique, devrait annoncer une baisse de ses taux directeurs.

Bons trades.



lundi 27 octobre 2008

Thalès (HO), valeur à surveiller


L'actualité sur le fabriquant d'équipement militaire français est importante aujourd'hui. Le titre récupère sa perte de 5 % en séance. L'entreprise a réussi le test d'un nouveau missile, très prometteur, mais surtout nous avons appris que EADS a proposé en septembre une offre de rachat de 20 % de Thalès, que détient Alcatel Lucent, et ce avec une prime de rachat assez importante, puisque le prix serait de 44 €, alors que la cotation actuelle est de 31 €. L'intérêt pour cette portion de Thalès est partagé par un autre avionneur, Dassault Aviation qui avait envisagé une prise de position, si les titres détenus par Alcatel étaient "disponibles à la vente".




De plus, la tendance pourrait s'inverser, le titre a trouvé support dans la zone des 29-30 €, le prochain support est à 26.50 €. Nous pourrions viser une remontée du titre vers 34.50 €, ce qui ne serait pas si mauvais, étant donné l'actuel morosité qui règne sur les marches. Les plus ambitieux pourront viser les 40 €, mais je doute qu'une hausse aussi importante se produise prochainement. Thalès distribue un dividende correct qui représente un rendement de 3.5 % sur les niveaux actuels.

L'armement confirmerait-il son statut de valeur refuge, comme cela est traditionnellement le cas?






Mise à jour: 23.00:

Cela était trop beau pour être vrai, EADS a démenti l'existence d'un projet de prise de participation au capital de Thalès à hauteur de 20 %. Reste à voir désormais si cela est véritablement le cas, le titre est à surveiller pour les prochaines semaines. Thalès a terminé à l'équilibre à 31.56 €, nous verrons si le support des 29.50-30.00 € résiste après cette déception.

Bons trades.


dimanche 26 octobre 2008

US Recession, Worldwide Recession?


Cette semaine encore fut catastrophique. Il semblerait que nous ne commencions à nous rendre compte de la gravité de la situation économique que maintenant. Le Royaume-Uni vient officiellement de plonger dans la récession (deux trimestres de croissance négative, selon l'usage), nous risquons de suivre cette voie, tout comme les USA. Même la Chine devrait connaitre un ralentissement de croissance, qui devrait tout de même rester au-dessus de 6 %, je trouve cela un peu trop optimiste, mais j'évoquerai cela quand il en sera temps. Tous les effets sont là, les banques prêtent moins, certaines font faillite, les saisies immobilières se poursuivent, le chômage augmente fortement (déjà 6.1 % de la population active aux USA), la moyenne des résultats trimestriels des entreprises du S&P500 les ayant publiés est de -23 % si mes souvenirs sont bons. Il ne manque plus que l'arrivée de la déflation, cela risque bien d'arriver dans les prochains mois.

Tout chute, les prix de l'immobilier (petite consolation, les ventes de maisons sont en forte hausse sur le mois, mais pas les prix), le pétrole qui a perdu 56 % en 16 semaines a clôturé sous les 65 $/baril malgré la décision prise par l'Opep de réduire sa production de 1.5 millions de barils (et la menace d'une nouvelle baisse de production en décembre, je m'inquiète d'ailleurs de cette décision, imaginons que l'économie se redresse, elle serait immédiatement "refroidie" par une remontée brutale des prix pétroliers, mais que voulez-vous, les Emirats & co sont gourmands, nous ferions pareil à leur place...), la bourse bien évidemment, le S&P500 perd désormais plus de 40 % depuis le 1er janvier, et de 27 % sur 1 mois. Ainsi, sauf si la semaine qui arrive s'avère exeptionnelle, les indices boursiers américains auront vécu leur pire mois depuis 70 ans, depuis 1938. D'après Bloomberg, plus de 10 trillions $ de capitalisation sont partis en fumée durant cette semaine sanglante sur l'ensemble des places boursières de la planète.





Quelques entreprises ont tout de même réussi a dépasser les anticipations (they beat the street), comme Apple (NASDAQ:AAPL), UP (NYSE:UPN) dont j'ai parlé cette semaine, mais cela est loin de leur garantir quelques belles séances, partout "la visibilité se dégrade". Tout chute donc, sauf exeptions, dont deux monnaies qui récupèrent leurs pertes des années précédentes face à toutes les autres, les dollar US (USD) et le Yen (JPY). Je regrette de m'être retiré du Forex en aout et d'avoir fermé ma position "short" sur la paire Livre Sterling / US dollar (GBP/USD) que j'aurais pu garder si j'étais allé au bout de ma pensée. Je suis tenté d'y revenir, mais je trouve qu'il faut consacrer énormément de temps pour réussir sur le Forex, le marché des changes, et avoir des horaires assez spéciaux (le Forex est ouvert 24/24, cela est idéal pour négocier, mais il y a évidemment des moments clés dans la journée qui sont, à mon avis, l'ouverture de Londres, puis celle de New York).


Une bien mauvaise semaine donc, la prochaine sera importante, avec la poursuite des publications des grands groupes comme Kraft, Kellogg, Garmin, et bien d'autres. C'est aussi l'arrivée de nombreuses statistiques économiques mensuelles, sur l'emploi, l'immobilier...Peut-être auront nous un rebond marqué, mais je doute qu'il soit durable de toute manière...Un fort rebond pourrait d'ailleurs être une occasion pour "shorter" des compagnies qui devraient souffrir, des compagnies sensibles à la conjoncture, celles qui ne produisent rien de nécessaire, rien de matériel. Je surveille d'ailleurs Google (NASDAQ:GOOG) qui risque de performer moins bien que d'habitude. J'ai moi-même noté une très forte baisse des revenus publicitaires par clic lorsque j'étais chez Google, c'est un risque à prendre au sérieux, je profiterai de la moindre occasion pour pousser l'action vers le bas, sous les 300 $.

Bons trades :)


mercredi 22 octobre 2008

Le NYSE et les bourses mondiales plongent: des rescapés?

Union Pacific (NYSE:UNP) est la plus importante compagnie de chemin de fer Américaine, à peine plus importante que Burlington Northern Santa Fe (NYSE:BNI). La société existe depuis 1862 et a notemment participé à la contruction de la première voie transcontinentale reliant l'Est et l'Ouest des Etats-Unis. Le réseau dessert tout l'Ouest des USA, la région des grands lacs et le golf du Mexique. L'Union Pacific a connu plusieurs fois la banqueroute, mais le moins que l'on puisse dire est que ce n'est absolument pas le cas actuellement. En effet, les résultats vont être dévoilés ce 23 octobre, et cela devrait être un record. L'action, après avoir ouvert en chute de 2 %, se négocie désormais en territoire positif à 59 $. Le consensus est de 1.30 $ de profit par action.


Techniquement, il semble que nous assistions à un retournement. Le RSI est sorti de la zone de survente, le croisement au niveau du MACD indique un probable mouvement haussier. Les paraboliques ont presque atteint les cours, et devraient prochainement elles-aussi indiquer la fin de la vague baissière. Un support relativement important se trouve à proximité, à 50 $. Le secteur des compagnies ferroviaires surperforme les indices Américains, en baisse de 10 % depuis le 1er janvier, alors que le S&P500 abandonne 37 %.






Des concurrents ont également battu leurs prévisions, cela est de bon augure pour Union Pacific. Cette année, la firme a largement profité de la hausse du pétrole, et a transporté plus de volumes que d'habitude, au détriment des transports routiers. De plus, la plupart des locomotives fonctionnent au diesel, et celui-ci est pratiquement revenu aux niveaux de l'an dernier. Il semble que le management fasse le nécessaire pour optimiser ses coûts en augmentant la vitesse des trains, en limitant les temps d'attente... 

Il faudra être attentif aux volumes transportés, pour voir si le ralentissement global touche dès maintenant ce secteur. Il faut noter que les principales marchandises transportées sont des produits agricoles (~14%), des produits chimiques (~14%), et attention, du charbon (~22%), des matériaux de construction (près de 20 %), des automobiles (~10%). La ralentissement économique risque donc de faire chuter les quantités transportées comme les autos ou les matériaux de construction, le tout est de savoir quand l'économie entamera son rebond (je suis peut-être trop optimiste, mais j'espère une amélioration dans les 6 mois suivant l'élection du nouveau président). Néanmoins, je reste assez optimiste pour Union Pacific, j'ajouterai d'ailleurs que Berkshire Hathaway est actionnaire à hauteur de 1-2 % (Berkshire détient aussi des parts dans Burlington Northern Santa Fe, mais je ne vois pas de point d'entrée idéal pour l'instant sur le titre).




Ainsi, si Union Pacific m'offre un bon point d'achat, je n'hésiterai pas, je rêve d'obtenir une occasion en or à 50 $, mais cela implique une baisse de près de 20 %, et je doute que cela arrive, étant donné la solidité de l'entreprise, et sa constance, mais comme je dis souvent, tout est possible, aujourd'hui plus que jamais. Le groupe distribue un dividende peu important, mais c'est toujours ça (1.8% - 2%).


Bons trades.

Apple (NASDAQ:AAPL): En forte hausse

Comme je l'anticipais, Apple a présenté des résultats solides, le titre remonte de plus de 7 % vers les 98 $ en premarket. Hier soir, le titre est grimpé jusquà 105 $, la hausse s'est donc calmée. Voici les deux principaux chiffres: les marges en hausse à 34 %, ce qui est conforme aux marges habituelles, en forte hausse comparée au trimestre précédent; les ventes en hausse de 27 % grâce aux mac et à l'iPhone. La firme a atteint son objectif de 10 millions d'iPhones vendus, et ce ave une avance d'un trimestre. Pour la première fois, Apple a vendu plus de téléphones que le géant des smartphones, Research in Motion (NASDAQ:RIMM), la sortie du nouveau BlackBerry, le Storm (un concurrent direct de l'iPhone, car entièrement tactile), nous indiquera si les ventes d'iPhones sont durables ou bien si les ventes de ce trimestre ne sont qu'un effet de mode.  


  



Steve Jobs était présent lors de la conference call, cela est assez rare pour être souligné. Il a sans doute voulu éviter une mauvaise interprétation de l'annonce, car bien qu'ayant largement battu le consensus, le groupe reste très prudent pour les prochains trimestres. J'ai néanmoins beaucoup apprécié deux petites phrases de Steve Jobs. "Nous avons 25 Milliards $ de cash, et pas de dettes", pour moi cela montre clairement les possibilités du groupe. Cela indique qu'il sera facile de continuer de développer de nouveaux produits, innovants, d'effectuer (pourquoi pas?) une croissance externe, ou même de distribuer un dividende aux actionnaires (j'en doute, tant que Steve Jobs est au commande, mais tout est possible). Jobs a aussi fait passer un message optimiste, "nous pourrions être légèrement secoué par les vagues, mais  nous serons plus forts que jamais lorsque la tempête se calmera". Le prochain trimestre sera très important, la fin d'année, Noël, il s'agit de la période où les ventes sont les plus fortes, et pour le moment les prévisions données par Apple ne sont guère réjouissantes. Cela est assez largement interprété par les investisseurs comme une manoeuvre volontaire, car comme je l'écrivais, Apple a l'habitude de donner des anticipations faibles et de les battre. Les résultats prévus sont entre 1.06 et 1.35 $ par action, contre un consensus d'analystes de 1.66 $. Noël sera donc décisif, je ne me place pas pour le moment, j'attendrai une éventuelle décote supplémentaire, quoiqu'il en soit, Apple fait plus que jamais partie de la liste de mes valeurs préférées.





PS: Il est 16.45, le pétrole poursuit sa chute à 68 $ le baril (NYMEX). Les compagnies aériennes US remontent fortement, comme UAL qui reprend déjà 11 %. Et une "Trading Idea" me vient à l'esprit: achat Air France (AF). Certes, la facture pétrolière d'Air France est alourdie par la remontée du Dollar Américain, mais il y a sans doute des opportunités à saisir, alors que Air France cède 5.60 % à 13.60 €. A étudier.

mardi 21 octobre 2008

Apple (NASDAQ:AAPL): Beat or Miss Expectations?

Apple s'apprête à annoncer ses résultats pour le quatrième trimestre fiscal. Les projections réalisées par la compagnie sont de 7.8 milliards $ de ventes et 1 $ par action de profit, soit 860 millions $ d'après mes calculs. Le consensus des anlaystes est de 1.11 $ par action, cela est un peu plus élevé notemment parceque Apple a l'habitude de fournir des anticipations basses et de les dépasser à chauque fois (ou presque). La firme a également précisé que ses marges allaient s'effriter à cause des nouveaux produits (qui sont, pour la plupart, bien moins chers) ou des réductions exeptionnelles lors de la rentrée.

La tendance des ventes semble assez nette: la part de marché est en forte hausse face à ses concurrents dont Dell (NASDAQ:DELL), mais en terme de volumes, les ventes sont légèrement en deça de ce qu'Apple nous a donné l'habitude de voir. Et le marché a bien intégré ces éléments pessimistes, le titre perd plus de 5 % sous les 93 $. Les points les plus importants de la "conference call" seront donc les marges, et les ventes, qui présageront ou non d'une bonne fin d'année. Je serai aussi attentif aux ventes d'iPhones qui avaient connu un excellent départ et qui pourraient confirmer sur cette lancée. La décrue du prix du pétrole devrait également permettre une réduction des coûts, ce qui compensera les coûts additionnels causés par la mise en production des nouveaux produits.

Le titre est en chute de 52 % sur l'année, et a touché un plus bas il y a quelques jours à 85 $, avec le reste du marché. Le croisement au niveau du MACD laisse penser qu'une phase de retournement est entamée, mais les stocastiques tout comme le RSI n'indiquent pas de bon point d'entrée immédiat. Prendre position est donc extrêmement risqué, je pense que je profiterai des éventuelles excès après l'ouverture demain. Personnellemeent, je m'attend à de bonnes ventes excédant les "expectations", étant moi-même un "apple fan" (je possède de nombreux produits de la marque à la pomme et je les renouvelle régulièrement, et je suis certain que beaucoup d'entre vous en font de même) mais le doute est trop fort pour ouvrir une position ce soir.

Bons trades.




United Technologies Corporation (NYSE:UTX): une valeur solide


United Tech est un conglomérat Américain fabriquant aussi bien des hélicoptères que des systèmes d'air conditionné, des escalators...Le groupe est donc présent dans de nombreux secteurs d'activité ce qui est, je pense, une qualité. La variété des produits fait que le ralentissement d'un côté est compensé par une amélioration de l'autre, l'exposition au ralentissement global est donc limité. Les résultats du troisième trimestre ont été rendus publics la semaine dernière, hausse de 7 % des revenus, surtout grâce à son segment escalators (marque Otis), et aux ventes d'hélicoptères (Sikorsky) dans les pays émergents. Les profits sont eux en augmentation de 6 %, et la "guidance", les anticipations de revenus sur l'année ont été réhaussées. Mais attention, cette hausse des profits étant principalement due aux ventes à l'international, c'est à dire aux exports, risquerait de ne pas se reproduire et ce à cause de la reprise des cours du dollar face à la majorité des autres devises.





Le titre côte actuellmeent 52 $, en léger retrait de 0.5 %. J'ai bien peur que le point d'entrée idéal soit manqué, c'est à dire vers les 45 $. Je ne vais donc certainement pas ouvrir une position importante, j'attendrai pour ce faire des niveaux plus intéressants, c'est à dire sous les 45 $, peut-être même aussi bas que 40 $, où se trouve d'ailleurs un support de 2003. Le croisement au niveau du MACD indique un probable changement de tendance, tout comme les paraboliques (en bleu). La compagnie semble donc solide, surtout si l'on enlève l'effet de change. Le dividende de 3 % n'est pas mauvais, cela compense largement l'inflation...





Ainsi, United Tech me parâit être "a bargain", une affaire, mais pas à ce prix, mieux vaudrait investire plus bas. Pour moi, la crise n'est pas terminée, mais avec le nouveau (probable) stimulus fiscal, nous pourrions assister à quelques jolies séances. La tendance des jours prochains pourrait être fortement influencée par la vague d'annonce de résultats. Pfizer, une de mes positions ouvertes a triplé ses profits par rapport à l'année précédente (cela est lié à une charge supplémentaire l'année dernière qui avait laminé les résultats) et a légèrement battu les anticipations du marché. Biogen a également réalisé une belle performance, tout comme un autre conglomérat US, 3M Company (NYSE:MMM) qui prend 5 %. J'ai sur cette entreprise le même avis que sur United Tech: intéressante, en attente d'un meilleur point d'entrée.

Bons trades.

dimanche 19 octobre 2008

Buy American Stocks ?


Alors que le S&P500 abandonne 36 % et le Dow Jones 33 % depuis le début de l'année, les plus-values sont plus difficiles à réaliser. Voici déjà plusieurs jours que je me demande si le moment est venu d'ouvrir des positions. Warren Buffett pense que le moment est bien choisi pour des placements à long terme.

Je vous invite à lire la lettre de Buffett que le New York Times a publié. (nytimes.com).

Les Etats-Unis ont traversé d'importantes crises, des guerres, des chocs pétroliers, et s'en sont toujours relevés, cela est vrai, l'économie se remettra en marche encore une fois, je suis de l'avis de l'Oracle d'Omaha. Il déclare acheter des actions US au point que son compte personnel sera bientôt entièrement composé d'actions, belle marque de confiance en l'avenir...Pour ma part, je détiens depuis quelques jours des actions de "blue chips" comme Johnson & Johnson, Pfizer, et je poursuis une recherche de bons points d'entrée. Je partage le point de vue de Warren Buffett, les ratios tels que le PER atteignent des niveaux très bas, mais je persiste à penser que le plus bas n'a pas été tout à fait atteint, j'espère une baisse substanciellement plus importante afin de ne pas subir de pertes importantes sur le court terme, et de maximiser les profits sur le moyen terme (voire long terme, bien que je préfère rester quelques mois et aller voir ailleurs).

Cette semaine, de nombreux grands noms vont publier leurs trimestriels comme Amazon (NASDAQ:AMZN), Biogen qui est une valeur pharmaceutique que j'apprécie, Carl Icanh est actionnaire (NASDAQ:BIIB), l'industrielle 3M (NYSE:MMM), McDonald's (NYSE:MCD), Eli Lilly (NYSE:LLY) ou encore Union Pacific, une des nombreuses positions de Berkshire Hathaway (NYSE:UNP). Je vais poursuivre le suivi de Guess, de Ralph Lauren et sans doute entamer un suivi d'une valeur qui me paraît très intéressante, United Technologies (NYSE:UTX). Les prochaines élections pourraient donner des pistes d'investissements à privilégier ou à éviter en fonction du candidat élu, les énergies renouvelables, l'armement par exemple.

Les analyses avec leurs graphiques arriveront au cours de la semaine (par manque de temps je ne peux pas les réaliser immédiatement, mais bientôt un congé, tout va s'arranger ;)  ), la volatilité précédant et/ou suivant les annonces devrait permettre de se placer à bon compte. Se positionner sur des valeurs Américaines car c'est là bas que tout se fait (ou presque), c'est mon marché préféré car la liquidité est grande, que tout s'y décide. 


Bons trades, et bonne semaine.

mercredi 15 octobre 2008

La morosité persiste

Après le rallye de lundi, les marchés se sont calmés, c'est bien normal. Les annonces politiques, le retour des liquidités sont un premier pas vers l'amélioration, mais je suppose que le chemin sera long, comme le suggèrent les statistiques présentées ce jour. Ainsi, l'indice "Empire State" est à un plus bas historique, traduisant les difficiles conditions économiques pour les manufacturières dans l'état de New York. Ma principale déception concerne les ventes au détail, en baisse de 1.2 %, soit la plus importante chute depuis aout 2005. Ceci s'explique très largement par les ventes catastrophiques d'automobiles, mais cela reste préoccupant, car hors automobile ces ventes sont tout de même à -0.6 %.

Ceci pourrait donc se ressentir sur Wal Mart (NYSE:WMT) qui, pour le moment résite de manière insolente. Mais cela est également inquiétant pour la dernière action analysée, Ralph Lauren (NYSE:RL). Wall Street ne s'y trompe pas, le titre abandonne près de 6 % à 48.50 $, Guess (NYSE:GES) que je mentionnais perd près de 9 % à 24.60 $.


Si Ralph Lauren descend sous les 45 $, cela pourrait être un bon point d'entrée, mais je ne rentrerai pas, pas avant d'avoir des signes de ce que seront les résultats trimestriels. Ceux-ci devraient être présentés début Novembre. Même position pour Guess, j'espère une chute à 20 $, et je ne prendrai certainement pas position au-dessus de 24 $.


Voici le graphique de Guess sur 3 ans:



La phase baissière semble ne pas être totalement terminée, 20 $ pourrait vraiment être un bon point d'entrée, pour une transaction très court-termiste, il ne faut pas s'éterniser sur ces actions, qui n'ont même pas un rendement de 2 %, même pas de quoi couvrir l'inflation. Attendons, nous verrons :)

lundi 13 octobre 2008

Ralph Lauren (NYSE:RL)


Une bien belle journée sur les marchés, le Cac40 termine à +11.18 %, les indices Américains grimpent de plus de 5.5 %. Monsanto vient de franchir les 90 $, Johnson & Johnson remonte fortement, France Télécom également, je n'ai pas pu me placer sur le titre malheureusement car les conditions que je décrivais hier ne se sont pas présentées, dommage, le rendement était particulièrement intéressant, mais peut-être aurais-je ma chance tout de même.

Aujourd'hui, j'ai l'occasion de vous présenter l'une de mes valeurs favorites, sur laquelle j'ai réalisé 3 bonnes transactions cette année: Ralph Lauren.



Avant de débuter, je tiens à vous faire remarquer les nombreuses similitudes entre RL et une autre valeur du secteur, Guess (NYSE:GES) qui a un plus en ce qui concerne les marges (10.5 % contre 8.5 % pour RL)
Bien entendu, Ralph Lauren ne peut pas profiter du ralentissement mondial, mais ses derniers trimestriels ont tous été salués, entraînant à chaque fois une hausse de plus de 10 % en une séance. Pour l'instant, RL côte 52 $ à +4.94 %, légèrement en deça de la forte hausse des indices qui prennent désormais près de 7 %, et surtout par rapport au secteur des consommations cycliques qui prend 9 %.


Les titre est survendu, comme des centaines de valeurs. Le rebond est entamé, les stocastiques se croisent et indiquent un retournement. La Moyenne Mobile 100 (MM) est légèrement au-dessus de la MM200, mais cela est assez peu significatif. Le support des 50 $ a été brisé, à cause de la panic-selling de la semaine dernière. Néanmoins, un second support, celui des 45 $ a été testé en séance, et le titre a terminé bien au-dessus. L'avant-dernier chandelier peut être considéré comme le signal que le plus bas, le "bottom" a été atteint. 

Je pense que se placer pourrait être judicieux, mais étant donné la volatilité extrême, je ne prendrai donc pas position ce jour même. Ceci sera peut-être une opportunité manquée, mais je réétudierai le titre peu avant sa publication de résultats début novembre, il y aura vraisemblablement comme à l'accoutumée un bon point d'entrée.

Bons trades.


dimanche 12 octobre 2008

"Yield Hunting"


Après une semaine catastrophique sur tous les marchés de la planète, allons-nous avoir droit à un rebond?

Ce week-end encore, les dirigeants Européens, Américains ont tenté de rétablir la confiance, de nombreuses garanties bancaires ont été apportées, au Portugal, aux Emirats, Au Royaume-Uni...Je me demande s'il n'est pas encore trop tôt pour réinvestir massivement, la bourse anticipant un fort ralentissement, et surtout, c'est bien là le problème, un ralentissement prolongé. Vous remarquerez cependant que les valorisations deviennent attractives, la vague de résultats trimestriels nous renseignera sur la capacité des grandes entreprises à conserver leurs ventes, leurs marges, leurs profits...leurs dividendes. Avec les valorisations qui chutent, les rendements augmentent fortement. Certaines des firmes ayant un dividende important semblent solides, comme Pfizer (NYSE:PFE) analysée précédemment qui présente un rendement supérieur à 8 %, 6 % pour l'ADR de Sanofi côtée à New York (NYSE:SNY). Le dividende de Pfizer est très intéressant il permet d'effacer une baisse relativement importante tout en bénéficiant de ventes solides sur le long terme. En recherchant de grosses capitalisations avec un fort rendement, je suis tombé sur France Télécom (FTE) qui distribue un dividende de 8 %, et son ADR plus de 11 %!


France Télécom parait approcher la survente et un plus bas en 5 ans. Ainsi, si le titre poursuit sa descente vers 15.50 €, je pense que je rentrerai pour m'assurer un dividende annuel plutôt gras, dans la mesure où, bien entendu, l'important dividende est confirmé ainsi que la solidité du groupe. Le potentiel baissier est déjà bien entamé, j'attend juste que la situation de survente soit plus claire.




Espérons que la semaine qui débute sera moins sanglante que la précédente, bien que les nouvelles ne soient guère rassurantes. Bons trades.

jeudi 9 octobre 2008

Thursday, Bloody Thursday


Les jours se suivent et se ressemblent. Le Cac40 a clôturé en "légère" baisse de 1.55 %, nous faisons figure de privilégiés par rapport aux Britanniques, Allemands, et surtout Américains. En effet, le Nasdaq a perdu 5.47 %, le Dow Jones 7.33 % et le S&P500, le plus représentatif, 7.62 %. Comme un air de déjà vu, les indices US ont esquissé un rebond en début de séance, avant de glisser peu à peu dans le rouge et de s'effondrer durant les deux dernières heures de cotation.  



Le S&P se situe à une centaine de points des plus bas de 2002, le Dow Jones à environ un millier de points. Ce niveau est donc facilement atteignable, encore deux ou trois séances déprimées et nous l'aurons atteint.

Le trésor US devrait prendre des parts de plusieurs banques durant les jours prochains, le G7 va se réunir lors d'une séance exeptionnelle. Et ce après les milliards injectés par les banques centrales, les baisses de taux à travers le monde...Cela montre l'état d'urgence dans le quel nous nous trouvons, ces actions massives et coordonnées sont totu simplement du jamais vu. Bref, tout va mal, le chômage enfle aux USA (et chez nous), crédit à la consommation au plus bas, confiance en berne. Seules bonnes nouvelles, la suspension des risques inflationnistes, et une légère hausse des promesses de ventes de maisons anciennes aux USA. Maigre, très maigres consolations. Résultat? Le marché plonge, jour après jour, encore et encore, au point de se demander si ce que nous vivons n'est pas la pire crise depuis 1929. Et si elle était pire? 

Il est trop tôt pour le dire, mais la peur et l'inquiétude sont là. Dans les conditions actuelles, qui voudra investir et acheter, consommer? Nous allons tout droit vers une récession prolongée, peut-être la première dépresion du XXIème siècle...N'oublions pas que la bourse anticipe, et ce qu'elle anticipe n'est vraiment, mais absolument pas beau à voir. Si les niveaux de 2002 sont franchis, alors jusqu'où le marché pourrait aller? Et combien d'années avant de remonter au niveau de 2007? Cinq ans, dix ans, plus? Au moins les gouvernements et entités financières réagissent, chaque week-end, une banque est sauvée, et cela a un prix...



J'ai pu lire un article sur un blog US ce soir. Lors de mon dernier passage à New York, la "debt clock" (une horloge qui indique à combien se chiffre l'estimation de la dette des Etats-Unis totale et par ménage non loin du tout neuf Bank of America Tower) indiquait 8 Trillions $. Ce sont désormais plus de 10 Trillions $, l'horloge ne pouvant pas afficher des chiffres aussi grands, il va falloir la remplacer. Inquiétant, n'est ce pas?




Soyons prudents. J'ai peur que le seul recours soit celui indiqué sur les billets: "in God we Trust". Bons trades.

Kraft Food (NYSE:KFT), Exxon Mobil (NYSE:XOM), Johnson & Johnson (NYSE:JNJ)

Quelle hécatombe ce soir encore...J'ai remarqué quelques valeurs pouvant opérer un rebond technique à l'ouverture, avant de sombrer, peut-être (surement?) comme cela a été le cas aujourd'hui, hier, avant-hier....



Pour commencer, Kraft.
La valeur passe juste en zone de survente et se trouve dans une zone support clé ayant servi en juillet de cette année, en 2005. Globalement il s'agit là du bas du range dans lequel Kraft évolue depuis 7 ans. Le titre a abandonné 7.57 % et a terminé à 27.70 $. Je le précise bien, ce n'estpas une prise de position durable, juste une idée de transaction pour demain après-midi. Ainsi, j'ia remarqué que chaque jour, les valeurs américaines ouvrent dans le vert, remontent, puis dégringolent, nous aurons donc certainement droit à un rebond demain, durable j'en doute, momentané sûrement.



Ensuite, Exxon Mobil (NYSE:XOM) qui a abandonné plus de 10 %, à exactement 68 $, qui chute avec le marché, et avec le pétrole qui est passé sous les 85 $ le baril. 

Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), poutant une valeur solide, divsersifiée, et relativement peu exposée à la crise, en tout cas à la crise que nous anticipions....il se pourrait que ce soit plus grave. Bien plus grave.


Quoiqu'il en soit, mieux vaut rester le moins longtemps possible sur ses trades, faire quelques aller-retours et "retirer ses billes".  Hier j'ai pu expérimenter quelques ventes à découvert sur des titres "désespéré". Cette stratégie est pitoyable mais simple, et c'est la seule qui rapporte cette semaine. Profiter du rebond fort en séance pour "shorter" et liquider sa position avant la fin de la séance, ça marche, mais pas de quoi être fier.

Bons trades :)

mercredi 8 octobre 2008

Ipsen (IPN) devrait présenter des opportunités



Ipsen passe en territoire positif ce soir, j'avais un ordre d'achat limit à 30 €, je me suis donc positionné dans la matinée, pas à un prix idéal cependant. J'ai préféré liquider dès aujourd'hui à + 3%, et limiter le nombre de mes positions ouvertes. 



La pharmaceutique a atteint son support des 29 € et a entamé un beau rebond depuis. Ceci pourrait marquer la fin de la tendance baissière qui a débuté avant l'été. Le titre approche de la zone de survente, nous pourrions donc avoir de bonnes surprises, mais étant donné la tenue du marché, je préfère abandonné mes actions avant la fermeture, quite à en reprendre les jours prochains. Nous verrons si le support résiste ou non, mais je pense qu'il est possible de rentrer sur cette transaction à un prix plus intéressant, peut-être la zone des 26 € qui a servi de support en 2006.

A suivre...


Monsanto, allons-y !

Monsanto (NYSe:MON) a publié des pertes trimestrielles, ce qui est toujours le cas à cette période de l'année, la firme ayant des ventes très saisonnières. Cependant les ventes ont battu tous les records, +35 %, et la perte publiée est bien plus faible que celle de l'année dernière, 172 M$ au lieu de 210 M$.




Le titre tombe de plus de 5 % à l'ouverture, sous les 70 $, et le titre est largement survendu, la chute est assez incroyable, 50 $ perdus en à peine un mois! RSI et stochastiques suggèrent un retournement,peut-être simplmeent momentané, ou peut-être un peu plus durable. J'achète. Un certain nombre de valeurs devraient être intéressantes aujourd'hui, Alcoa (NYSE:AA) par exemple a lourdement chuté, après avoir cependant présenté des résultats en chute de plus de 50 %, la demande d'aluminium étant en plein ralentissement.


lundi 6 octobre 2008

Johnson & Johnson, Crisis-Proof?


Vague baissière aujourd'hui sur les indices Américains, et aucune valeur ou presque n'y échappe.
Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), une de mes valeurs préférées, pourrait avoir connu un excès de baisse. J'estime que les produits de la marque seront nécessaires de tout temps, et qu'ils continueront à être consommés, voilà pourquoi je pense que la valeur a les armes pour lutter contre la crise, ou en tout cas pour faire mieux que les autres. Néanmoins, je pense qu'il est bien trop tôt pour entrer au meilleur prix, mais nous pourrions tout de même tenter quelquechose.

Comme vous pouvez le constater, le titre a glissé sous les 63 $, atteignant un plus bas à 62.29 $, non loin du plus bas annuel. Stochastiques et RSI sont survendus et nous arrivons sur un support oblique, suivi d'un support horizontal à 62 $. Ensuite, 60 $ et 57 $ pourrait faire office d'autres supports. Il est vrai que ces derniers jours, les "supports" n'ont pas été très efficaces, ils le sont surtout quand le marché est assez plat, en phase de consolidation ou de croissance à vitesse modérée. Le rendement du titre est de 2.85 % par an, c'est assez mauvais comparé aux concurrents, mais cela est mieux que rien. Je pense qu'il y a une bonne carte à jouer, j'ai réussi à prendre un peu plus de 1 % aujourd'hui. Je liquiderai sans doute très vite, car le titre suit typiquement des variations de faibles amplitudes, il se pourrait donc qu'il mette du temps avant de remonter vers les 70 $. Le NYSE vient de clôturer, johnson a finalement perdu 2.51 % à 64.50 $. Atteindre les 66 $ me suffirait amplement, nous verrons bien demain, nous allons certainement avoir le droit à rebond plus ou moins marqué, et plus ou moins durable au long de la journée. Une seule chose est certaine, la volatilité va persister, jettez un coup d'oeil à Apple (NASDAQ:AAPL), et notez la formidable remontée de 87 à 97 $.

Bons trades.




Monday, Bloody Monday...

Je ne pensais pas réutiliser aussi vite cette image de billets en train d'être enflammés (de 1 $ heureusement), ce lundi est encore un lundi noir, "as usual", combien de lundis noirs d'affilé? Mais que voulez-vous, une ou plusieurs banques sont sauvées de justesse chaque week-end, et plus aucun secteur ne vient rattraper les autres, contrairement au début d'année, ou les pétrolières rattrapaient les financières...Je ne vous cache pas que j'ai engrangé des pertes aujourd'hui, mais je reste heureusement largement gagnant sur Pfizer (NYSE:PFE), j'ai pu en terminer avec Petrobras (NYSE:PBR.B), toujours gagnant sur Biogen (NASDAQ:BIIB), mais ce n'est plus le cas sur DuPont De Nemours (NYSE:DD), Procter & Gamble (NYSE:PG) ne me rapporte plus grand chose et je n'ai pas eu Dior au meilleur prix, 5 % de perte frais compris, mais ma plus forte désillusion de la journée est State Street (NYSE:STT) qui abandonne 14 %. Pourquoi ais-je encore des actions State Street? Premièrement, il s'agit d'un établissement solide, mais ce holding est à durée minimale à vrai dire, je ne peux pas retirer mes billes de cette entreprise avant mes 25 ans, ce n'est pas encore le cas...Et encore; je bénéficie de taux de change favorables, la formidable remontée du Dieu Dollar face à l'Euro me permet de respirer.



Une bien mauvaise journée donc, le Cac40 a effectué son record historique *All Time Ever* de baisse, de chute libre plutôt. La panique a l'air de se répandre, c'est très triste...Néanmoins, aujourd'hui, même les valeurs "crisis-proof" ont abandonné de très très forts pourcentages, nous pourrions tenter de jouer un rebond, très vraisemblablement momentané. J'ai peu de ressources disponibles désormais, mais nous pourrions tenter maintenant, ou très rapidement une transaction sur Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) qui est un bon exemple. J'ai effectué un trade intraday sur la valeur, quelques profits, mais ils sont loin de compenser la dévaluation globale de mon portefeuille.

Ma prochaine va donc être celle de Johnson & Johnson, ce n'est pas la seule qui présente des opportunités, si ce mot signifie encore quelquechose cette semaine...

dimanche 5 octobre 2008

Dior (CDI), opportunité?

Dior, dont je parlais il y a quelques jours, a encore chuté vendredi de plus de 6 % à 47.50 €. Il ya un mois, le titre valait 75 €, soit 1/3 de capitalisation flambée en 4 semaines. La chute avoisine désormais les 50 % depuis le début de l'année. Un support se trouve à proximité, à 45 €, et nous sommes d'ores et déjà retourné à des niveaux de fin 2004.

Mes indicateurs montrent que nous sommes largement en situation de survente. La situation ressemble d'ailleurs à celle de LVMH, sauf que la chute est plus forte ici et que la société est bien plus petite et moins diversifiée. Le titre présente un bien meilleur rendement que LVMH, 3.7 % contre 2.8 % mais cela est à nuancer, car cela s'explique en grande partie par la décrue du titre.

Les volumes ont été très fort vendredi, environ 3 fois ce qu'ils sont à l'accoutumée. Le RSI laisse penser qu'un retournement est possible, les stochastiques sont fort basses, le Willam's Percent Range également. De nombreuses valeurs se retrouvent dans ce cas là, maintenant que le plan Paulson est adopté, le marché va se retourner vers les statistiques de l'économie US et les statistiques des entreprises. Dior va présenter son Chiffre d'affaires le 15 octobre (tout comme LVMH à vrai dire).

Nous verrons bien comment sont ces chiffres, jusqu'à présent le luxe s'est bien porté. Comme je le disais précédemment, il y aura toujours des gens fortunés pour faire les beaux jours de ces marques, mais ce ne sont pas pour autant des valeurs "crisis-proof". J'attend des chiffres en ligne avec les attentes, ce qui prouverait que pour l'instant, le secteur ne souffre pas trop, c'est surtout sur le plan de la croissance sur les 2 années qui viennent que nous risquons d'être déçu. Quoiqu'il en soit, le marché est tombé bien bas, nous allons avoir droit tôt ou tard à un rebond. Il se pourrait que le moment de rentrer sur Dior soit venu, entre les 55 et 58 €. Si la vapeur se renverse effectivement, le titre devrait prendre la direction des 64 €, maisje ne vise pas mieux que 5 % de profits. Certains préféreront LVMH ( à 60 €) pour sa taille et sa solidité, mais la situation est très comparable, si l'un rebondit l'autre sera dans la même situation. LVMH pourrait d'ailleurs continuer d'évoluer dans son range, c'est à dire entre 60 et 75 € grossomodo (Cf analyse de LVMH). Nous aurons bien entendu besoin d'une acalmie générale pour réussir cette transaction, risquons le minimum possible.

Bons trades :)


Test d'un nouveau type de graphique


jeudi 2 octobre 2008

Diversifions.


La crise poursuit son cours, nous commençons à entendre des économistes qui estiment que cette crise est la plus grave depuis celle de 1929....Peu rassurant. La glissade se poursuit, mais jusqu'à quand? Le fameux "Bull" n'est plus vraiment en forme...En attendant, voici une piste, qu'un certains nombres d'entre vous doit déjà connaître.




Ainsi, je commence à recevoir des propositions de participation à des émissions d'obligations, plus le temps passe, plus je pense qu'il est prudent de toujours avoir une petite partie de son portefeuille placé sur ce système. Les gains ne sont pas mauvais, 5.5, 6 %, sur 8 ou 10 ans, le seul risque est que l'inflation revienne aussi fort qu'en juin ou juillet (d'aileurs, je recherche des obligations protégées contre l'inflation, je n'en ai pas trouvé, si vous en connaissez faites m'en part, je suis intéressé) ou bien que les entreprises fassent faillite! 
Dernière proposition en date du Crédit Agricole, dommage que l'entreprise connaissent autant de déconvenues, 52 % de rendement en 8 ans, pas mal...Mais à quoi bon avoir des obligations qui seraient trop mouillées dans la crise financière? J'hésite à répondre à cette offre, sans doute trop tard désormais, mais à la prochaine offre de souscription, faite par une société solide, je n'aurai aucune hésitation.


Cette solution me paraît idéale pour parvenir à augmenter son capital malgré la tempête financière: un mélange d'actions à fort rendement et solides, d'obligations, et de quelques actions comportant un peu de risques semble être une excellente combinaison.