mardi 30 juin 2009

First Half 2009 Ended...


Que le temps passe vite, ne trouvez-vous pas?...Déjà la moitié de l'année derrière nous. Tellement d'émotions, de choses insolites inédites, de la panique à l'euphorie, nous avons tout vécu en l'espace de ces derniers mois. Dire que je n'ai pas voulu de cette maudite carcasse de Citigroup à 1 $...Le bilan du premier semestre est plutôt nul en terme de progression boursière, le Cac40 abandonne quelques pourcents, le Dow Jones Inudstrial Average cède un peu plus de 3 %, mais l'indice élargit S&P500 parvient quant à lui à progresser de 1.78 %. Pas mal quand on se souvient de l'ampleur du désastre du début d'année!!! Mais si on s'intéresse au Nasdaq, la performance du S&P500 apparaît SO ridiculous.




Les technologiques grimpent de plus de 16 % en 6 mois, joli tour de force, mais SO easy quand toutes les plus grandes composantes explosent! Microsoft (NASDAQ:MSFT) s'adjuge un "petit" 22 % de hausse, porté par le succès annoncé de Windows 7, mais cela représente quelquechose comme 40 milliards de capitalisation en plus, pas mal en 6 mois, même si on est loin des mouvements des années past Dot-Com Bubble Burst. Google (NASDAQ:GOOG) qui pèse 133 milliards reprend 37 %, mais la palme va aux fabriquants de smartphones que sont Research in Motion +75 % (NASDAQ:RIMM), le fabriquant canadien de mon meilleur compagnon et Apple (NASDAQ:AAPL) qui reprend carrément 67 % et sans le vénéré Steve Jobs, qui l'eût cru?? A ce propos, Steve revient aux commandes après son congé maladie de 6 mois (désordre hormonal, et transplantation d'organe dans le Tenessee, à croire que la Californie tombe vraiment en ruines...Courage Schwarzy...), ce qui je l'espère pour Apple s'accompagnera de véritables innovations, pas de simples améliorations comme ce à quoi nous avons eu droit aux dernières keynotes, n'en déplaise aux puristes, le dernier iPhone aussi génial soit-il ne place pas Apple en sûreté face à la concurrence...Cependant, il se vend bien, et là, je n'ai rien à faire d'autre que de tirer mon chapeau.

Oh et puis, je ne peux pas m'empêcher (je sais que vous m'avez vu venir) de mentionner Palm (NASDAQ:PALM), fabriquant de PDAs côté sur le Nasdaq, mais trop petit pour figurer parmi les valeurs présentes dans l'indice témoin de ce marché. Grâce à son inattendue remise en forme rapide grâce à son iPhone killer, le Palm Pre (dites pré), Palm grimpe, ou plutôt explose, je dirais même SKY is the LIMIT...+440 % ! Si jamais il reste des actionnaires qui ont pris part à l'IPO, je doute que ce parcours boursier exceptionnel les réconforte, car Palm est toujours bien en-dessous de leur prix d'entrée. Tout est donc encore une fois relatif, mais GG PALM, si je puis me permettre.






Voilà pour le marché US dans sa globalité qui signe sa meilleure progression trimestrielle depuis 1998. Le secteur de l'énergie s'en sort plutôt bien lui aussi, en hausse de plus de 5 % sur 6 mois alors que les prix du light sweet crude oil retrouvent des niveaux pre-Lehman de l'ordre de 70 $. Les traders ont tenté de le faire grimper vers 75 $, mais pour l'instant c'est un échec, à cause (ou grâce je ne sais pas trop ce qu'il vaudrait mieux, même si le à cause me semble plus approprié en tout cas en ce qui me concerne) de la baisse surprise de confiance des vénérés consommateurs US, comme je l'écrivais plus tôt dans la journée. Les prix du brut demeurent en-deça de la moyenne des prix de 2008, mais nous n'en sommes guère loin, ce qui m'inquiète. Surtout lorsque l'on sait que les chinois continuent de pomper un maximum. Imaginez la situation si les tankers qui servent en fait à stocker des piles de barils remplis de cet or noir visqueux n'avaient pas été mis à contribution dès décembre!






EADS mériterait un article. L'avionneur européen se déciderait t'il enfin à sortir de son range (cf un article précédent)? En tout cas il joue de malchance, avec deux crashs d'airbus en un mois, et toujours plein de Frenchies qui en souffrent. Paix à leurs âmes. Mais cette fois, aucun doute, la compagnie était tellement bidon qu'un avion en papier aurait peut-être eu plus de chance d'arriver à destination sans casse. Boeing souffre du retard de son B787 Dreamliner, comme EADS en son temps à cause de l'A380. C'est dommage, c'est véritablement un bel avion. Je détaillerai le sujet demain si j'ai le temps et si cela vous intéresse :)






En conclusion, un semestre absolument exceptionnel et incroyable s'achève. Je me remémore l'année dernière à la même époque. Les choses ont bien changé. On sentait la tension en juin 2008, avec ces prix du pétrole qui battaient des records chaque jour, et ce dollar qui s'affaiblissait chaque jour un peu plus. Et cette crise qui chaque jour se faisait plus menaçante...Je ne ressens plus cette tension, ou plutôt cette peur, pour les intervenants, le pire est derrière nous. Je vais donc partir plus détendu en vacances cette fois, sans même chercher à parier sur GBP/USD, mon plus grand regret de 2008...Par témérité (et sans doute aussi par rationnalité) j'avais liquider à perte avant de m'en aller en Catalogne coupé d'internet pendant 3 mois un magnifique ordre short ouvert au-dessus de 2 $...Bref, depuis déjà un bon mois le marché se fait plus hésitant, on est plutôt flat flat, on se demande où tout ça va aller, qu'est ce qu'il va se passer ensuite. Les nouvelles de l'emploi US et la vague de résultats d'entreprises vont déterminées les mouvements à venir, sans oublier ce cher pétrole qui aura lui aussi son rôle à jouer. De toute façon je m'en fiche de juillet, d'ici une semaine je serai coupé du monde, il pourra bien se passer ce qu'il se passera ;) Sauf si je trouve du Wi-Fi sur la plage histoire de ne pas profiter du paysage, je serai vite fixé!


Bonne nuit et à demain !




Ah confiance, quand tu nous tiens


La séance de ce mardi 30 juin a commencé dans le calme, après la performance positive de la veille. A noter que la livre sterling a atteint son plus haut de l'année face au Dollar à près de 1.6750 très brièvement, avant de s'écrouler comme un château de carte vers 1.6450.
Mais tout était trop simple, en ce dernier jour du premier semestre, dernier jour de juin. Les indices ont basculé dans le rouge avec la baisse de confiance mesurée des Ô combien précieux consommateurs Américains. L'indice de confiance est ressorti à 49.3, contre 54.8 en mai et 55.4 attendu, ce qui est donc assez significatif. La performance du jour me parait donc assez rationnelle, même si la confiance ne mesure pas le niveau de consommation...et il ne s'agit là que d'un échantillon de 5 000 ménages, représentatifs certes, mais nous savons à quel point les conditions diffèrent d'un Etat à l'autre. Les Yankees ont sans doute eu peur de se retrouver avec du gallon d'essence à 4 $, il faut dire que le sujet a fait son retour ces derniers temps, ce qui explique sans doute pour partie cette baisse de confiance. Et quand le consommateur US a le moral dans les chaussettes, une seule chose à faire: courber l'échine et prier pour que ça passe.






Dans le même temps, on remarque que de chaque côté de l'Atlantique la confiance des investisseurs poursuit quant à elle son ascension. Voici l'indice le plus suivi (en tout cas, moi, je le surveille), l'indice de confiance des investisseurs par State Street, qui soit dit en passant, figure sur ma liste de valeurs préférées depuis déjà de longs mois. Jolie remontée de pente donc, mais le plus important reste la confiance des consommateurs, et à la moindre correction un peu prolongée, la confiance des investisseurs risque d'en prendre un gros coup (cet indice reste plutôt efficace quand on regarde de près les données des 12 derniers mois). J'utilise ce graphique mais j'ignore si j'en ai le droit...Après tout, j'utilise deux de leurs index (un pour les actions mondiales, l'autre pour les obligations) depuis que j'ai atteint l'âge de raison, ils peuvent bien me laisser utiliser leur graphiques!






A noter la chute d'EADS et le secteur pétrolier à la peine. Bons trades, à plus tard.

lundi 29 juin 2009

Bernie Madoff sévèrement condamné?


Et bien voilà, le feuilleton de l'hiver a pris fin cet après-midi. Le verdict a été rendu, Bernard Madoff a été condamné à la peine maximale possible, soit 150 ans de détention. Bien sûr, ayant 71 ans et, à moins qu'un valeureux chercheur puisse doubler l'espérance de vie, ceci correspond pour celui qui a roulé dans la farine Steven Spielberg, des collègues, des milliardaires, des banques, mais aussi de pauvres gens qui ont perdu toutes leurs économies, à une peine à perpétuité. Avec un gros supplément moral, la justice Américaine insiste bien sur le fait que la peine se poursuit jusqu'à son terme, car ses crimes sont moralement inacceptables. 150 ans peuvent paraître totalement idiots, ridicules, mais dans la culture de la justice américaine, l'aspect symbolique et religieux importe beaucoup. J'aime assez cette façon de penser, mais cela n'engage que moi bien entendu. Combien de victimes physiques indirectes? Au moins une, je pense au gestionnaire français, De la villehuchet, qui avait mis fin à ses jours dans la tourmente de la révélation du Ponzi Scheme.






On parle déjà de reconsidération du cas Madoff dans un futur proche, mais tout porte à croire qu'il finira ses jours en prison. Alors que des milliards (on parle de 65) se sont évaporés, les autorités cherchent à récupérer un maximum de cash, de biens à la famille madoff en vue d'indemniser les victimes, mais ce qu'elles vont récupérer sera véritablement marginal. Bien-heureux ceux qui ont fermé leur compte Madoff il y a quelques années. Bien-heureux ceux qui n'ont pas tout misé chez Madoff. Ainsi, encore une fois le bon vieux proverbe s'est vérifié: ne jamais mettre ses oeufs dans le même panier. Il est sage d'en avoir plusieurs, et vraiment au moins deux.






L'audience du procès a applaudi l'annonce du verdict. D'après ce que j'ai pu voir sur bloomberg, les victimes sont satisfaites. Elles espèrent récupérer leur argent, au moins pour partie et pour "50 % I will be in heaven!", a dit une américaine plutôt tourmentée. Certains pensent que Bernie cache des fonds dans des compte off-shores, mais trouver des sommes importantes semble de moins en moins probable. Ruth, l'épouse du diable se dit dévastée (par la trahison de son mari, pas par la sentence), et devrait sauver quelques billes, elle pourra conserver 2.5 millions $ de cash si mes souvenirs sont bons.


La peine est à comparer avec celles des plus mauvais PDGs de l'histoire américaine: un autre Bernard (Ebbers) pdg de worldcom, et Jeff Skilling pdg d'Enron. Tout deux sont responsables de la misère de beaucoup de monde, et les pertes ont là aussi été considérables. La capitalisation d'Enron dépassait les 60 milliards $, donc on peut mettre en comparaison l'importance des dégats entre ces deux vilains financiers. Pourtant, ils n'ont été condamné qu'à 25 et 24 ans de prison. Ebbers purge sa peine en Louisiane, Skilling dans le Colorado. Je suppose que Madoff restera dans l'Etat de New York. Peut-être ira t'il retrouver un compagnon en la personne d'un autre pro de l'escroquerie, Sir Allen Stanford, mais il faudrait pour cela qu'il obtienne un transfert de cellule à Houston. Mais après tout, quelle importance?
Bref, méfions nous de ce qui est trop beau (croissance exponentielle permentente ou rendement élevé assuré quelle que soit la tendance du marché), et attention aux Bernard, si je puis me permettre ;)






Quoiqu'il en soit, la planète finance a été bien purgée par cette crise sans précédent. Mais Wall Street a toujours eu la mémoire courte (trop?), et la nature humaine, ou du moins la nature de certains de nos congénères, fait qu'il y aura toujours des mini madoffs quelquepart. Il est malheureux de devoir en arriver à un chaos total pour que les choses soient réglées, mais il en est ainsi, je doute qu'il en soit jamais autrement.


Sur cette petite note philosophique, je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne soirée. Et bons trades :)





News du Lundi 29 Juin


Hmmm...Le doux parfum de l'air marin. Je sais pas vous, mais je trouve que ça sent les vacances ce matin. Alors imaginez un peu vendredi, fermé à Wall Street pour cause de veille de l'independance day...Dur de travailler dans ces conditions. Et non, cette Mangusta n'est pas mon bateau (Rodriguez connait des difficultés, ce serait bien qu'ils survivent car vraiment, sur le marché des yachts de luxe de "série", ce sont les meilleurs).




Séance plutôt calme ce matin, sans véritable tendance très affirmée, mais dans le vert jusqu'à présent. Sanofi (SAN) essaye d'enlever son respirateur et de prendre une bonne bouffée d'air, Vivendi (VIV) continue de tomber tout droit vers les 17 €, voire plus bas, en direction du plus bas annuel. Bientôt une occasion en or devrait se présenter sur Vivendi, qui fait toujours partie de ma liste de valeurs préférées. Vivendi dispose de très nombreux points forts: une branche gaming en pleine forme, téléphonie aussi (en particulier bon postionnement en Afrique avec Maroc Télécom), musique forcément pas en immense forme, un rendement très important (comme toutes les télécoms), une activité peu dépendante de la conjoncture, une réserve de Cash frais avec NBC (20 % du capital si mes souvenirs sont bons)...


Les craintes résident en deux points majeurs:

-De futures acquisitions couteuses financées par augmentation de capital...les acquisitions futures, il y en aura, cela correspond à la stratégie de long terme de l'entreprise, mais reste à savoir si elles seront effectivement synonymes de dillution, de dettes... à voir donc.

-L'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché de la téléphonie mobile en France. Tout le monde s'accorde à penser que la nouvelle licence sera pour Free, mais le 4eme opérateur mobile tentera t'il de remettre en jeu la concurrence? Cela semble logique, au moins dans un premier temps, en vue de rapidement s'adjuger de nombreux clients, ce qui va exercer des pressions sur les marges Ô combien juteuses...Pour comparer les tarifs mobiles en Europe, je vous invite à jetter un coup d'oeil au site autrichien d'Orange (orange.at). Orange a été forcé de s'aligner sur les concurrents, la grande crainte est donc que la France se retrouve dans un cas de figure semblable. Encore faut-il que le nouvel opérateur SOUHAITE vraiment chambouler la concurrence et le marché français. A suivre là aussi.



L'actualité ce matin c'est aussi l'AIEA qui réduit son estimation de consommation d'or noir, qui ne devrait pas atteindre les niveaux de l'an passé avant 2013-2014. Le baril à livraison en aout piétine sous les 70 $. A ce propos Total Gabon est passé sous les 210 €.

L'optimisme confirme son retour en Europe et même outre-manche!

Bernard Madoff saura ce soir s'il passe sa vie en prison ou non. J'imagine bien une sentence dans le genre "99 ans de prison", enfin, ce genre de choses dont les américains ont le secret.



Voilà pour l'essentiel, Wall Street devrait ouvrir dans le vert si les choses en restent ainsi.




Bonne journée :)

Sanofi Aventis (EPA:SAN) en congé maladie


Sanofi a abandonné près de 14 % au cours des 3 dernières séances alors que dans le même temps le marché montait. Tout ce chambardement a été causé, vous le savez très certainement, à cause d'une étude tendant à démontrer que le Lantus (insuline) pourrait conduire à des développements cancéreux. Sanofi Aventis a déclaré que le lien de causalité n'était pas vérifié, ce qui s'avère juste, mais les craintes sont belles et bien là. En effet, le Lantus correspond à plus de 8 % du chiffre d'affaires du groupe, et contient de nombreux espoirs de croissance future. D'où de multiples dégradations d'analystes.




BNP réduit à neutre, Oddo à accumuler, JP Morgan à neutre, qui la liste "Best Ideas" de Morgan Stanley. Credit Suisse reste fidèle, mais dans l'ensemble le titre tombe en défaveur totale. Pauvre Sanofi, sa performance était plutôt correcte jusqu'à présent. Désormais, depuis janvier, le titre a une variation en ligne avec celle d'autres grandes pharmaceutiques, dont Eli Lilly (NYSE:LLY) que j'apprécie. Ce matin le titre a tenté un rebond de 2 %, mais peu à peu celui-ci s'estompe et perd de la hauteur, évoluant autour de la water line autour des 41 €. Récemment Total avait annoncé avoir réduit sa participation à 9.99 % du capital, contre 10.9 % en mars. Total n'a jamais caché son intention de retirer ses billes, la récente dégringolade pourrait s'être accompagnée de cessions d'actions de le part de notre géant pétrolier adoré.


Du côté du graphique le mouvement est impressionnant, de par sa brutalité. On dirait la pointe du Hoc. Le titre n'est plus très loin des premiers galets. Des supports importants se trouvent à proximité. Il se pourrait que la baisse se poursuive légèrement, mais j'espère une certaine consolidation, idéalement après un test de la zone des 39-40 €. Le plus bas annuel est à 36.06 €, qui est aussi le plus bas depuis...bien l'an 2000. Les principaux indicateurs atteignent la zone de survente, mais dans ce cas de figure, la survente ne veut pas toujours dire grand chose...

Cependant, je suis assez favorable au titre. La hausse sur la séance est loin d'être acquise, mais ce ne sont pas les statistiques économiques qui vont venir mettre leur grain de sel, c'est le quasi désert aujourd'hui. Le calme avant la tempête, la tempête de début juillet, avec ISM, taux de chomage, vague de semestriels... Enfin moi, je m'en fiche pas mal étant donné que je serai coupé du net pendant 3 semaines...sauf si les autochtones ont installé du WiFi, auquel cas ce ne seront pas de véritables vacances ;)
Bref, il semblerait que la panique liée à l'étude du Lantus ait pratiquement épuisé son potentiel. Une semaine dans le positif me semble parfaitement possible, à condition que les statistiques de jeudi ne cassent pas tout. Outre ces variables aléatoires, Sanofi a toutes les chances d'effectuer un début de rebond, idéalement pour moi, une consolidation autour des niveaux actuels. Surtout que le Danois Novo Nordisk qui se trouve dans le même cas que Sanofi en terme de parcours boursier hebdomadaire à cause de son antidiabétique et qui reprend plus de 5 % ce matin à Copenhagen.






Comme pour tous les groupes pharmaceutiques Sanofi bénéficiera du vieillissement des populations, de l'accès aux soins des populations des pays émergents. Et souffrira des productions de génériques, des plus faibles remboursements, des futures régulations de la Team Obama...
Affaire à suivre donc, si les 39-40 tiennent, alors tout schuss ! A ce prix là, on obtient le meilleur de l'industrie pharmaceutique française à des niveaux vraiment attractifs.

A suivre tout à l'heure le jugement de Nanard, Uncle Madoff qui risque très fortement de finir ses jours en prison. Je parlais de papy samedi, d'héritage & co. Pour les petits Madoff, ça doit pas être évident non plus...

Bons trades :)

samedi 27 juin 2009

Winning bid: 1,680,300.00 $ pour la Glide Foundation


Le vente aux enchères dont je vous parlais hier a pris fin vendredi soir. Enfin, hier soir Ebay Time. Malgré la récession, un heureux enchérisseur (pour l'heure non identifié) a gagné le droit, pour lui et 7 de ses amis, de déjeuner avec Warren Buffett au Smith & Wollensky, un fabuleux "Steakhouse" sur la 3eme à New York. C'est ce qu'il se dit en tout cas. Je m'étais demandé si je dinnais là-bas, par un beau soir de juin 2007. Mais finalement, je m'étais fait violence et j'avais fait la diète malgré la carte plus qu'alléchante...J'irai gouter leur Sirloin, et voir s'il est meilleur qu'à La Rockefeller Plaza. Est-ce ma faute si un petit déjeuner et un repas américains font plus que nourrir un européen pour plusieurs jours?




Je m'éloigne du sujet...Le vainqueur de cette "auction" a donc déboursé 1 680 300 $, bien moins que l'investisseur chinois Zhao Danyang qui avait engagé 2 110 000 $ l'année dernière, mais largement au-dessus des montants des années précédentes. Au total ces ventes aux enchères, réalisées au profit de la Glide Foundation qui vient en aide aux personnes sans ressources dans la région de San Francisco, ont permis de collecter pratiquement 6 millions $ en 10 ans. Sans compter le fait que Glide se retrouve propulsée sur le devant de la scène.




Une belle action parmi d'autres de la part de l'Oracle d'Omaha, qui distribue déjà des millions de dollars et qui va léguer la quasi totalité de sa fortune à des associations, dont la Bill & Melinda Gates Foundation. Cela peut paraître égoiste, mais je me demande comment je réagirais si j'apprenais que mon grand-père avait décidé de ne (presque) rien laisser à ses petits-enfants. Il est vrai que le gateau à partager n'est pas d'une quarantaine de milliards, mais je considère que tout distribuer, en intégralité, revient à spolier les héritiers. Cependant, Warren Buffett a dit une phrase très juste: "You should leave your kids enough to do anything, but not enough to do nothing". Je partage cette vision, mais je n'ai pas besoin de me tourmenter avec cela avant j'espère encore une soixantaine d'années ;)

Il y a quand même un petit quelquechose qui me turlupine...Comment papy a-t-il fait pour amasser 10 000 fois moins que Warren Buffett? Gaullisme ultra-pro-français sans doute...S'il m'avait écouté en achetant des parts dans Apple et Reasearch in Motion plutot que dans EADS quand je n'avais encore que mes petites tirelires... Demain n'est pas fait d'hier, alors je me remet au boulot immédiatement:

"Every day I get up and look through the Forbes list of the richest people in America. If I'm not there, I go to work."



Les nuages s'en vont enfin, je peux m'en aller profiter du soleil.
Vivendi, GDF Suez entrent dans ma Watch List pour les semaines à venir.

Bon Week-end à tous :)

vendredi 26 juin 2009

News People...


Michael Jackson est décédé après une crise cardiaque. La nouvelle publiée il y a déjà quelques minutes par le site TMZ vient d'être confirmée par les grands médias. CNN ne confirme pas encore, mais cela ressemble fort à la fin d'une époque...

Et le lunch avec Warren Buffett a dépassé les 350 000 $ sur Ebay, il reste 1 jour d'enchères si jamais vous pouvez vous l'offrir. Je voudrais bien. Mais même si j'en ai bien envie, et si le geste est beau, pas donné le déjeuner ;)


Pas de rapport avec la bourse certes. Mais deux légendes dans leur domaine
respectif!

Bonne nuit et à demain.

jeudi 25 juin 2009

Total Gabon (EPA:EC) Wait & See


Il est grand temps de détailler mon opinion sur Total Gabon (anciennement Elf Gabon), cette pétrolière détenue à 25 % par la République du Gabon et à 58.28 % par Total (Elf Aquitaine). La compagnie pèse légèrement moins d'1 milliard € et refait parler d'elle ces derniers temps, depuis le décès d'Omar Bongo. La coopération entre France et Gabon était au beau fixe, ce qui devait assurer des jours heureux à Total Gabon. Mais la disparition du président est synonyme d'incertitudes quant à la stabilité et le maintien des liens avec la France, cette fameuse Françafrique qui a tant fait couler d'encre. Ceci a vraisemblablement pesé ces dernières séances, le titre ayant signé un fort replis hier, mais ce n'est guère significatif étant donnée la faiblesse des volumes. C'est d'ailleurs le principal désavantage du titre, rares sont les jours où les ordres s'alignent dans le carnet d'ordre.




Le titre côte 215 € cet après-midi, bien loin des 450 € d'il y a un an, et des 740 €, niveaux testés par trois fois, en 2005, 2006 et 2007. En 2008, alors que l'ensemble des autres pétrolières atteignaient leur sommet, total Gabon avait déjà commencé à descendre, à cause des quantités extraites. En effet, celles-ci tendent à diminuer, en tout cas sur les anciens champs de production. sur le dernier trimestre, la mise en exploitation de nouveaux champs et les moindres soucis sur les champs existants ont permis de faire légèrement mieux que de maintenir le niveau de production. Pour ces diverses raisons, la valeur est moins correllée aux variations des prix du pétrole brut que sa maison mère et ses concurrents.

Total Gabon a signé un plus bas à 152.20 € à Noël, avant de se reprendre. La tendance haussière claire qui caractérisait le titre durant les mois précédents a pris fin, nombreux sont les indicateurs qui sont du côté de la baisse. Il est possible qu'une consolidation soit tentée à partir du niveau des 210 €, mais les signaux auxquels j'accorde de l'attention ne sont pas assez nets. Pas assez de points convainquants dans l'immédiat. De plus, je suis d'avis d'attendre avant de passer long sur le titre, je désire obtenir un prix inférieur à 200 € et voir si le support des 190 € tient bon, auquel cas, direction plein Nord! Reste à savoir si l'opportunité de me placer à mon prix souhaité se présentera...Une correction de l'ordre de 10-15 % est tout à fait possible à cause des doutes qui pèsent sur le Gabon. Mais l'Afrique n'est elle pas un continent d'avenir?






A noter que les actionnaires sont choyés, ils touchent chaque année un dividende appréciable, qui a atteint cette année les 15.87 € (le résultat étant en $ US, il faut tenir compte de l'évolution de la parité EUR/USD). Total Gabon est qualifiée de valeur de rendement. Nous savons qu'à terme le pétrole est appelé à rester onéreux et que les explorations vont se poursuivre au Gabon. De nouveaux gisements prometteurs sont en train d'etre développés au Gabon, de nouvelles découvertes par EC sont possibles, et souhaitables afin de lutter contre les rendements décroissants. Nous savons aussi que le Gabon a besoin de nos entreprises Occidentales, en espérant que le sentiment anti-français manifesté à l'égard de notre président ne prennent pas le dessus.

J'attendrai donc d'obtenir un prix attractif en espérant que le carnet d'ordre me permette de prendre position sans mauvaise surprise. Mais cela est probable avec le peu que je compte mettre dans le barillet. Et ce, pas avant que les 190-200 € ne prouvent leur capacité de soutien des cours, idéalement encore plus bas (150-170 €, j'en rêve!), dans une optique de long terme. Wait & See. Buy & Hold ;)


Bons Trades.

dimanche 7 juin 2009

A suivre Lundi


Peu de news à se mettre sous la dent ce jour. Le marché va certaine digérer les nouvelles contradictoires de l'emploi US publiées en fin de semaine dernière.

Plusieurs valeurs en surchauffe, à commencer par ADP qui atteint des niveaux cruciaux.

A signaler, la disparition du président gabonnais, Omar Bongo. Sa succession semble assurée (familiale bien évidamment), il sera intéressant de surveiller Total Gabon (EC) dont la république du Gabon détient 25 %, qui a d'ailleurs annoncé vendredi un dividende de 15.87 €. Le titre pourrait être plus volatile, on devrait observer une hausse des volumes. Dans un premier temps l'incertitude pourrait peser sur le titre, mais dès que le prochain dirigeant (s'il est crédible) entrera en service, nous pourrions imaginer un certain soulagement qui pourrait profiter au titre.

Cette pétrolière a ses défauts mais aussi ses qualités, il s'agit d'une valeur de rendement appréciable.


Bons trades, à tantôt, je suis moins actif pour cause d'examens.
et bon lundi :)

lundi 1 juin 2009

EADS bien indécis...


EADS a récupéré la quasi totalité de sa chute de cette année, mais nous sommes bien loin des niveaux précédents tous les problèmes que le groupe a connu. Les retards de l'A380 et les supposés délits d'initiés qui y sont liés, de l'A400M qui traîne encore et toujours, les changements de direction... Voici désormais un mois et demi que le titre hésite entre les 10.50 et les 12.35 €, tout en suivant une progression très comparable à celle du grand rival Boeing (NYSE:BA).




Le titre ne fait pas l'actualité ces derniers temps, mais en voyant l'incroyable montée de l'Euro face au Dollar, quelques souvenirs de l'année dernière me sont revenus à l'esprit. S'il s'avère que l'euro cotinue sur sa lancée, sur les 1.42 $, si le dollar ne parvient pas à se reprendre et à résister, cela finira par peser lourdement sur EADS qui réalise ses ventes en dollars. Si ventes il y a bien évidemment, nous savons, et le management le sait, que l'aspect de l'économie mondiale, des échanges et du transport aérien ne poussent pas à acheter des avions. Aussi performants et modernes soient-ils...


Techniquement, l'incertitude est telle qu'on ne peut conseiller la prise de position à la vente dans l'immédiat (ou inversement, mais le poids de la faiblesse du dollar me laisse penser qu' il y a de la palce pour une correction si celle ci devait se confirmer). Les stochastiques ou le RSI, que j'utilise régulièrement ne montrent rien de particulier. Le Macd est assez flat, mais on voit qu'il ne manque pas grand chose pour que la tendance s'inverse. Les bollingers se resserrent, là encore témoignant le manque de catalyseurs haussiers/baissiers, la tendance haussière laisse peu à peu place à un range. Si le plus bas des 10.55 est brisé (disons que si le cours franchit en baisse les 10.50), et ce accompagné de signaux au niveau du Macd et logiquement au niveau des moyennes mobiles, alors il faudra passer short, car cela marquera un renversement de tendance clair. A l'inverse, si les 12.35 sont franchis à la hausse, une gros pop est à attendre. Un gain de 5 % dans les deux sens est facilement atteignable.






Encore un beau début de séance outre Atlantique, les indices grimpent tous de plus de 1.5 %, sur fond d'officialisation du placement de GM sous la protection du Chapter 11 (on s'en doutait je crois), qui va quitter le Dow Jones (depuis le temps que je le demande...bonjour Cisco!). Je profite de la mention de ce géant de la technologie pour indiquer que Bing est sorti, le nouveau moteur de recherche by Microsoft. Danone est passé sous les 34 €, proche de la survente, et pourrait donc attirer à nouveaux quelques investisseurs. L'augmentation de capital se fait néanmoins bien plus bas à 24.73 €. J'apprécie toujours le titre.

Par ailleurs l'avion Air France tragiquement disparu ce matin au large des côtes bérsiliennes est un Airbus A330. Il est très improbable que le problème connu par l'appareil inquiète EADS, mais cela pourrait peser sur le titre si des doutes apparaissaient quant à sa part de responsabilité, et par rapport aux autres appareils du même modèles (parfaitement entretenus et récents).

Oddo vise les 10 € pour le titre. Je considère également ce prix comme le "juste" prix pour EADS étant donné les points noirs du dossier. Mais là encore, nous ne sommes pas à l'abris d'une poursuite du mouvement haussier de manière générale.

A suivre. Bons trades.