lundi 11 mai 2009

Première tentative de retour des Bears ou prises de bénéfices?


Début de semaine négatif au plan boursier, la majeure partie des indices qui nous importent ont abandonné environ 2 %, effaçant la hausse de vendredi. Le S&P500 a cloturé près des 900 points, à 909 points, terminant au plus près du plus bas intraday. Aucune nouvelle marquante aujourd'hui, peu à signaler. A part la saisie de l'autorité des marchés par le Club Med, toujours bien agité depuis l'intérêt de Nanard (n'y voyez pas un manque de respect, mais plutôt une appellation affective, et futur nom de son site web d'après ce que j'ai pu lire).

Et puis Microsoft (Nasdaq:MSFT) qui a confirmé prévoir la sortie de son nouveau système d'exploitation, Windows 7, qui s'atellera certainement très vite à remplacer mon système actuel. Par ailleurs la firme de Redmond dans l'état de Washington s'apprête à lever des fonds via une émission d'obligation (avec des échéances allant jusqu'en 2039 tout de même), ce qui est une première. Acquisition en vue? Simple moyen de financer des rachats d'action? La dernière nouvelle que je tenais à évoquer est celle de la fin du régime fiscal spécial dont bénéficiait les plus riches contribuables américains, désormais contraints et forcés d'en revenir au taux de prélèvement pré-Bush de pratiquement 40 %. Pas de quoi se plaindre, nous sommes bien plus haut que cela...




Les indices ont donc lâché un peu de leste, après exactement deux mois de hausse continue. S'agit-il là du début de la correction que j'attends depuis déjà quelques jours? Je le répète encore, les valorisations actuelles n'ont pas vraiment de justifications, le rebond est allé vite et loin (le rebond lui est parfaitemetn justifié). Sans doute un peu trop vite, et une bonne partie des analystes commencent à partager cet avis, et à "casser l'ambiance". Ce matin en consultant bloomberg mobile, je n'ai pu lire que des avis baissiers, venant par exemple de la Mellon, qualifiant d'irréaliste la poursuite immédiate du mouvement haussier.

Ce qui est le plus visible, c'est le rally des financières, en particulier des grandes banques US. Wells Fargo pèse à nouveau un peu plus de 110 milliards $ (le cours a presque quadruplé depuis le plus bas), JP Morgan 130 et quelques... Citigroup un modeste 21 milliards $, le banque semble avoir définitivement perdu son statut de plus grosse banque mondiale. Depuis déjà deux ans, et cela est encore plus vrai cette année, le Nouveau Monde et la vieille Europe sont en nette perte de vitesse. Qui prend l'avantage? A votre avis... Certains pays occidentaux ne s'en sortent pas trop mal, le Canada et l'Australie notamment. Mais sinon... La domination chinoise se précise, il suffit de comparer les capitalisations des 3 plus grandes banques chinoises. Qui ne sont autres que les trois plus grandes banques mondiales désormais.

Voici un lien présentant un contenu admirablement bien fait et chronologique: les 20 plus grandes banques.
La rapidité de la montée en puissance des banques chinoises est impressionante, immédiatement après leur introduction à la bourse de Shanghai. Le rebond des financières US limite l'écart, mais leurs cours apparaissent considérablement plus instables. Et c'est à peine si les chinoises ont souffert de la tempête boursière. Logiquement, elles profiteront également moins du rebond, c'est le cas cette année, mais ce sont elles qui sont en position de force. Ce document m'est apparu très instructif!

Demain, détachement du coupon de Vivendi de 1.40 € comme prévu.
Bons trades.


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