La semaine boursière s'achève, sur une note positive une nouvelle fois. Il s'agit là de la neuvième semaine consécutive positive, du jamais vu depuis les les années de bulle internet. Le rally se poursuit. Le Dow Jones a grimpé de plus de 4 %, l'indice élargit de Standard & Poor's, le S&P500 gagnant lui pratiquement 6 % sur la même période. Le billet vert a perdu son statut de valeur refuge encore un peu plus, et s'est effondré face à l'ensemble des devises, souffrant du regain de "risk appetite". Les financières et le secteur énergétique ont été parmi les principaux moteurs de la hausse des indices boursiers.
Les financières d'abord, profitant du résultat des "stress tests" finalement pas si sombres, ont effectué d'incroyables séances, comme Bank of America (NYSE:BAC), pourtant la banque nécessitant le plus de capitaux ( ~30 milliards $, mais des cessions sont déjà sur la route pour compenser le manque de capitaux). A noter la bonne performance de State Street (NYSE:STT), la plus grande firme de gestion d'actifs au monde basée à Boston, figurant dans ma liste de valeurs préférées. La valeur a repris 28 % sur la semaine, et figure désormais sur la liste d'achat de Bank of America. State Street a été massacrée les mois précédents, à cause de la chute générale des marchés, causant de pertes non réalisées, dépréciations d'actifs et menant à une prise de partitipation du trésor US, synonyme de contrôle renforcé, de dividende quasi nul....
Mais désormais, plus besoin de capital supplémentaire, la bourse en forte hausse, plus de raisons donc de s'inquiéter, tout du moins tant que ce mouvement haussier, justifié après la purge, persiste. Certains voient encore du potentiel haussier, et il en reste, on pourrait imaginer que le S&P500 atteigne les 1000 points, mais d'autres, et moi le premier, attendent une chute du marché de l'ordre de 10-15 %, rendant à nouveau de nombreux titres très attractifs. Mes prises de position de février-mars ont parfaitement fonctionné, mais depuis déjà 3 à 4 semaines, je regarde le marché monter, monter alors qu'il me reste des liquidités.
Les pétrolières ensuite. Celles-ci bénéficient tout simplement de la forte remontée des cours de l'or noir, très proches des 60 $ le baril hier soir. Cette remontée des cours s'explique bien entendu par le retour de la confiance en l'avenir, par l'approche de la période estivale traditionellement synonyme de consommation accrue, mais aussi pour la première fois depuis fort longtemps, par une hausse des stocks US très limitée.
La bourse signera t'elle une dixième semaine de hausse? Il y a fort à parier qu'elle en soit capable, mais la semaine prochaine, moins marquée par les nouvelles macro-économiques pourrait marquer une pause dans cette superbe série. Quoiqu'il en soit nous serons fixés.
Bons trades.
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