mercredi 24 septembre 2008

Apple (NASDAQ:AAPL): Se positionner à la hausse?

Apple ne s'est vraiment pas bien comportée ces derniers mois, nous sommes bien loin des 200 $ de fin 2007. Le titre est aujourd'hui indécis, évoluant entre 125 et 128 $, tantôt dans le rouge, tantôt dans le vert. Ce dossier est particulièrement lié à celui de Research in Motion (NASDAQ:RIMM) qui atteint lui aussi des prix alléchants, il serait donc prudent de privilégier l'un ou l'autre, mais pas les deux, pour éviter une surexposition aux technologiques. Apple ne se limite d'ailleurs pas à la production de téléphones/PDAs, la firme s'aligne sur différents secteurs, ce qui est un petit plus par rapport à Research in Motion.





Nous pouvons voir que le support des 120 $ qui a servi en février-mars, après la grande décrue de début d'année, a été testé la semaine dernière. Nous ne sommes d'ailleurs pas loin de ce niveau présentement. Le titre est assez largement survendu, RSI et stochastiques indiquent un excès de baisse. Des signals d'achat sont d'ailleurs émis par ces mêmes indicateurs. La phase baissière semble véritablement exagérée, prendre position autour de 120-125 $ pourrait donc être un excellent point d'entrée, les paraboliques ont changé de sens, c'est un signe de retournement.
Pour l'instant, Apple a plutôt bien résisté au ralentissement, sa croissance est désormais portée par les ventes de Mac et d'iPhones, le marché des iPods arrivant à saturation, les prochains résultats confirmeront certainement cette tendance. Attention donc, les risques de déception de Wall Street sont là, et les menaces d'échec du plan de l'administration Bush pour décrisper le marché sont présentes. Mais, globalement, je pense qu'Apple dispose de nombreuses qualités pour faire face à un avenir sombre. Le génie créatif de la marque à la pomme est rarement contesté, de même pour le génie technologique. Les produits "Apple" bénéficient d'un effet de mode (vous aussi, vous avez un iPhone?;) ), et l'entreprise dispose de larges réserves de cash pour poursuivre sa croissance. Et pourquoi pas un dividende, ou tout autre forme de distribution à ses actionnaires? J'en doute un peu, tant que Steve Jobs est au commande, mais cela est envisageable sur le long terme.

Il est 16.10, le marché est très hésitant, en attente de nouvelles de l'économie US, du pétrole et bien entendu du plan Américain visant à retirer le plus vite possible les actifs illiquides du marché, et donner une bouffée d'air frais aux financières, et plus largement au marché.
 Bons trades :) 




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